Compte-tenu de l'ampleur prise par le phénomène des Junk Bonds, et alors que le marché américain est fortement développé, il est légitime de se demander pourquoi un tel marché d'obligations risquées ne s'est pas développé sur le continent européen. Il semble que quatre facteurs se combinent pour expliquer cette situation : la taille et la structure des marchés européens, la petite taille et la prudence des Leverage Buy Outs européens, l'importance des obstacles légaux, la prudence et le conservatisme des investisseurs européens.
[...] Pay in kind bonds : obligations dont le coupon n'est pas payé en espèces mais en obligations nouvelles perpétuant l'endettement ad infinitum. Floating rate and increasing rate notes (IRNs) : obligations dont le coupon augmente avec la durée ; émises par exemple à leur taux d'intérêt augmentera, après trois ans de grâce, de par an jusqu'à un plafond de De telles obligations sont assorties d'un call exerçable par l'émetteur lui permettant de rembourser par anticipation s'il en a les moyens. [...]
[...] En effet, on mesure la liquidité en calculant le montant de transaction qu'on peut effectuer sans faire varier les prix. Moins une obligation est liquide, plus le risque de liquidité augmente. En cas de crise, il n'y pas de prix des high yields, puisque si un acteur souhaite vendre, il n'y a pas de contrepartie qui accepte d'acheter au prix demandé, et si un acteur souhaite acheter, il n'y a pas de contrepartie qui souhaite vendre au prix souhaité. Le risque économique, décrit la sensibilité d'une obligation aux ralentissements économiques. [...]
[...] Dans un premier temps, nous étudierons l'histoire des high yields, leurs critères de sélection, et les divers types existants. Puis nous nous attacherons à comprendre les avantages qu'un investisseur peut tirer de la détention de high yields, et également les intérêts pour une entité d'émettre ces obligations. Ensuite, nous analyserons les inconvénients qu'engendre l'émission ou l'acquisition de high yields, et nous tenterons d'expliquer comment un investisseur peut parvenir à réduire ces risques. Enfin, nous examinerons le marché des high yields, son évolution dans le temps, et nous identifierons les émetteurs et les acquéreurs de high yields. [...]
[...] Une opération à taux fixe risquait fort tout d'abord de n'intéresser que des investisseurs institutionnels français alors que Moulinex souhaitait attirer le plus grand nombre possible d'investisseur. Mais surtout, compte tenu des anticipations du groupe sur l'évolution des taux, une rémunération à taux variable lui permettait d'envisager une économie de charges financière significative. Le Pibor 3 Mois s'établissait à l'époque à alors que le taux à 5 ans était de 5,2%. Le spread a donc été fixé en fonction de ces anticipations, mais cette fixation fut délicate car les banques conseils de Moulinex n'avaient pas de véritables repères. [...]
[...] En outre, depuis le début de l'année, plus de 90 milliards de dette high yield ont ainsi fait défaut dans le monde. Selon Fitch, la dette européenne high yield tombée en défaut a atteint au cours du premier semestre milliards de dollars, soit trois fois plus qu'à la fin 2001 milliards de dollars) émetteurs européens ont fait défaut sur cette période de six mois, contre 18 pour l'ensemble de l'année de la dette en défaut sur le premier semestre 2002 viennent d'entreprises de télécoms ou des câblo-opérateurs ; des obligations émises dans ce secteur ont fait défaut pour seulement des titres des autres secteurs. [...]
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