La nécessité et la volonté d'une gestion plus active des risques financiers de la banque les ont amenées à transformer radicalement les dispositifs classiques de suivi des risques et ce, de multiples manières. Par une gestion quantitative et planifiée des risques, un pilotage plus actif des risques, des outils et des dispositifs nouveaux, les banques mettent en place une gestion « calculée » des risques dans le but de faciliter et d'améliorer l'efficacité de la prise de risque.
[...] Elle est donc aussi ancienne que ceux-ci. Son actualité s'est cependant accrue, aussi bien pour des raisons conjoncturelles que réglementaires. Les événements dramatiques de 2001 et 2002 (terrorisme, accidents industriels majeurs, inondations, etc ) ont sensibilisé plus fortement les banquiers à certains types de risques tout en les mettant en première ligne du fait même de leur métier. Par ailleurs, l'environnement économique et notamment sa composante la plus spectaculaire, la baisse des marchés financiers (doublée d'une très forte volatilité), touche le secteur dans son rôle d'intermédiaire et de gestionnaire d'actifs. [...]
[...] Les documents publiés par HSBC sont en accord avec UK GAAP qui reprend sur certains point US GAAP. Les acteurs et leur mode d'action dans la gestion ALM La précision de la description du rôle des acteurs ALM diffère d'une banque à l'autre et ce fortement si l'on compare une banque française et étrangère. De plus, la répartition des fonctions tient dans cette dernière plus d'importance. Bien que la gestion ALM reste décentralisée dans les trois grandes filiales de Dexia, deux instances régulières de contrôle permettent une supervision globale de ces risques au sein du groupe. [...]
[...] Le niveau des risques pris tient un rôle central dans la stratégie de la communication financière ALM affectant donc le niveau des performances des gérants à la baisse s'il diminue. Il constitue une donnée importante dans le développement des activités de la banque. Conclusion La communication financière sur la gestion Actif Passif s'affirme comme un élément de plus en plus déterminant au niveau de la stratégie globale des banques et la prise en considération de la communication financière dans la gestion ALM par les acteurs des marchés financiers devient une réalité. [...]
[...] Dans le cas de BNP Paribas, la limite principale porte sur la sensibilité des revenus de la banque commerciale en France, y compris les opérations de couvertures réalisées par la gestion actif-passif, à une variation instantanée et parallèle de la courbe des taux de + 100 b.p. Cette limite est établie en fonction du produit net bancaire (PNB) annuel, ce qui permet d'encadrer l'incertitude sur le PNB futur liée aux évolutions de taux d'intérêt. La seconde limite porte sur les impasses de taux et est fixée en pourcentage des ressources clientèle. Cela permet d'encadrer le risque sur les échéances à moyen et long terme. [...]
[...] D'autres conditions défavorables sont appliquées concernant les comptes de dépôts ou les problèmes sur les contrats dérivés liés aussi à la dégradation du rating (clauses rating trigger). La communication financière joue ici un rôle important de sécurisation des actionnaires et investisseurs potentiels puisqu'elle met en avant le fait que le gap de liquidité entraîné par la survenance combinée de plusieurs éléments très défavorables pourra être efficacement géré. Ainsi, c'est principalement sur le risque de liquidité que les banques communiquent car il représente le risque le plus important pour l'activité bancaire. [...]
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