Cours complet d'école de commerce relatif à la gestion du risque crédit. Il aborde notamment la titrisation, les credit default swaps (CDS), ou encore, présente le concept de Value at Risk (VaR) de crédit. Vous y aussi trouverez de nombreux schémas et tableaux pour une meilleure compréhension.
[...] S'attardera-t-on autant sur les détails mécaniques ou esthétiques que si cette voiture était destinée à nous appartenir ? On parle de screening lorsque la banque, avant la signature d'un prêt, collecte le maximum de données sur son futur débiteur afin de pouvoir fixer un taux d'intérêt au crédit consenti (impact fort sur la prime de risque). Lorsqu'elle sait que ce crédit pourra faire l'objet d'un processus de CRT, l'intensité de la recherche d'informations se fait moins forte et le risque global transféré est donc supérieur. [...]
[...] L'effet est néanmoins le même : gestion du risque-crédit et montages financiers liés aux crédits sont totalement indépendants rendant la gestion prudentielle bien plus aisée. On observe sur ce marché deux grands phénomènes : les banques sont acheteuses nettes de produits dérivés de couverture de risque-crédit tandis que les sociétés d'assurance et de réassurance sont vendeuses nettes. Ce qu'il est intéressant de constater, c'est que les principaux échanges du marché) se réalisent entre banques. Si leur position nette est acheteuse, l'élément majeur à retenir est que le risque se répartit de manière bien plus efficiente grâce à ce marché et que les sociétés d'assurance ne jouent qu'un rôle marginal : les banques constituent entre elles des portefeuilles de risque adaptés à leur profil. [...]
[...] Si le phénomène de titrisation date des années 70, le milieu des années 90 a permis l'émergence de produits plus élaborés de protection : les produits dérivés de crédit qui sont en réalité de simples contrats de couverture portant sur un sous-jacent particulier. * en pourcentage du total des CRT La titrisation Il s'agit dans les faits d'un montage financier assez simple : le but est d'évacuer le risque en cédant ses crédits. Des établissements appelés les SPV (special vehicule purpose) sont créés dans l'unique but de recevoir les encours de l'établissement de crédit. [...]
[...] On voit donc bien que le risque de crédit est transféré d'une banque, une entreprise ou un investisseur quelconque à un autre tiers également investisseur ou, bien souvent, compagnie d'assurance, contre le paiement d'une prime dont le montant est relativement difficile à définir du fait de l'imperfection des outils d'appréhension du risque-crédit. Comme les CDS se négocient sur des marchés de gré à gré, la rédaction du contrat est fondamentale, notamment concernant la liste précise des événements couverts et leurs caractéristiques d'apparition. Pour résumer, le CDS s'apparente à une police d'assurance. Ce CRT présente plusieurs avantages qui expliquent son explosion : une meilleure liquidité des contrats et une facilité de négociation accrue. [...]
[...] Le phénomène de titrisation a réellement explosé en 1996 avec Md$ traités. Si les années 70 étaient boostées par le marché hypothécaire, ce sont les crédits à la consommation accordés aux particuliers et les crédits aux entreprises qui animent actuellement le marché : on les appelle les CDOs ou Collateralized Debt Obligations. Les credit default swaps (CDS) L'année 1995 fut l'avènement d'un produit tout à fait particulier : le Credit Default Swap, est un outil tout à fait novateur en terme de gestion du risque-crédit. [...]
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