Comment la banque Goldman Sachs réussit-elle si bien ?

Résumé du document

Après avoir été contraint de quitter son pays pour immigrer aux Etats-Unis au milieu du XIXème siècle, Marcus Goldman, né en 1821 à Trappstadt en Allemagne, fonde en 1869 « Goldman & Co. », une société de courtage en papiers commerciaux destinés aux entrepreneurs.

En 1882, Goldman est rejoint par son gendre Samuel Sachs, puis en 1885 par son fils Henry ainsi que son autre gendre Ludwig Dreyfuss, pour former « Goldman Sachs & Co » . Ils sont alors loin de se douter que la petite société de Pine Street à Manhattan deviendra « La Firme », la banque d'investissement la plus prestigieuse de la planète, qui réalisera tour à tour les plus grandes introductions en bourse de l'histoire, que ce soit celle de Sears, Roebuck and Company en 1906 ou celle de Ford Motor Company en 1956 (...)

Extraits

[...] (2008) : The Partnership : The Making of Goldman Sachs Penguin Press HC. Au sein de Goldman Sachs, on ne parle jamais d'employés, mais plutôt d'associés, de membres, de partenaires. ELLIS C.D. (2008) : The Partnership : The Making of Goldman Sachs Penguin Press HC. Aspect développé dans la section La structure Elément développé dans la section La culture ENDLICH L.J. (1999) : Goldman Sachs : The Culture of Success Knopf. ELLIS C.D. (2008) : The Partnership : The Making of Goldman Sachs Penguin Press HC. H. [...]

[...] Paulson. ELLIS C.D. (2008) : The Partnership : The Making of Goldman Sachs Penguin Press HC. ENDLICH L.J. (1999) : Goldman Sachs : The Culture of Success Knopf. Message de promotion depuis la direction de Whitehead jusqu'à aujourd'hui. ELLIS C.D. (2008) : The Partnership : The Making of Goldman Sachs Penguin Press HC. ELLIS C.D. [...]

[...] Ces derniers insistent sur la loyauté envers les clients et la constante anticipation de leurs besoins, le travail d'équipe, l'importance de la réputation de La Firme, la force de la créativité et de l'innovation sans pour autant dénigrer le savoir faire historique, la recherche des talents, le partage généreux des bénéfices avec les actionnaires, l'intégrité et l'honnêteté, la qualité du travail ou encore le dévouement à Goldman. D'autre part, un facteur fondamental de réussite de Goldman est la capacité de travail des partenaires. La plupart d'entre eux travaillent du petit matin jusqu'à 22h voire plus, et cela bien souvent au détriment de leur vie sociale, si bien que durant des années une rumeur à Wall Street donné Goldman comme le leader en terme de taux de divorces de ses employés. [...]

[...] Dans l'hypothèse où cette accusation s'avérerait être fondée, celle-ci pourrait remettre en cause l'insolente suprématie de La Firme Bibliographie ELLIS C.D. (2008) : The Partnership : The Making of Goldman Sachs Penguin Press HC. ENDLICH L.J. (1999) : Goldman Sachs : The Culture of Success Knopf. STEINERT-THRELKELD T. (2009) : Goldman Sachs Group www.thomsonreuters.com www.bloomberg.com ELLIS C.D. (2008) : The Partnership : The Making of Goldman Sachs Penguin Press HC. Classement des banques d'affaires en fonction du montant et du nombre d'opérations de fusions acquisitions réalisées. Source : www.thomsonreuters.com Source : www.thomsonreuters.com ELLIS C.D. [...]

[...] Ainsi les capitaux investis pour les activités courantes de La Banque sont ceux des partenaires. En général, les profits accumulés sont laissés au sein de Goldman, si bien qu'en moyenne 80% des actifs personnels des partenaires dorment dans La Firme. Ce système est sans conteste le plus judicieux en termes de motivation et d'organisation, afin de permettre à Goldman d'atteindre ses objectifs. En effet cela, puisque leur propre argent est en jeu, les partenaires sont plus que jamais disciplinés et tournés vers la performance. [...]