Date : Février 2008
Acteur majeur de l'économie française, le secteur bancaire est le troisième employeur privé avec 400 000 salariés, soit 1.6% de la population active occupée. C'est un secteur dynamique qui recrute pour accompagner son développement et renouveler ses effectifs. La banque est un important contributeur à la croissance de l'emploi en France, en dépit de forts gains de productivité réalisés au cours de la dernière décennie : il s'agit du premier recruteur du pays. A titre d'exemple, trois des dix premiers recruteurs de France sont des banques.
Globalement, sur ces six dernières années, les effectifs bancaires ont cru en moyenne de 1% par an. Pour pourvoir à leurs besoins en main d'œuvre, les entreprises bancaires effectuent environ 30 000 recrutements par an : deux tiers correspondent à des mouvements entre établissements (turn over), alors que pour un tiers, il s'agit de jeunes en provenance du système de formation initiale. Les besoins concernent principalement les cadres commerciaux, recrutés à bac+2 ou bac+3 : les qualités requises chez ces jeunes diplômés sont la maitrise de compétences techniques et un sens du relationnel pour les contacts avec les clients associés à un gout pour le travail en équipe
[...] On peut donc s'attendre à un ralentissement de la croissance de ce secteur. Toutefois, beaucoup de profils font encore défaut sur le marché : ingénieurs d'étude développement dotés d'une connaissance métier, consultants progiciels, consultants en organisation, responsable de la sécurité des systèmes d'information, etc. Particularités liées aux profils (économiques, régionales, temporelles ) Priorité à l'expérience Pour le marché de la banque, la tendance est à l'augmentation des qualifications à l'embauche : alors qu'il y a dix ans, les diplômés de l'enseignement supérieur ne représentaient que 25% des effectifs, ils dépassent aujourd'hui 55%. [...]
[...] La tendance de fond observée ces cinq dernières années est la forte croissance de la banque d'entreprise, c'est-à-dire celle qui s'adresse aussi bien aux professions libérales, aux PME ou aux grandes entreprises, notamment en raison du développement des activités de transmission et de financement, particulièrement à destination des moyennes entreprises dont les patrons arrivent à l'âge de la retraite. La fonction support (il s'agit des fonctions d'expertise : informatique, juridique, de contrôle, de RH ) progresse elle aussi de manière soutenue, passant de 15,9% des effectifs en 1994 à 20,3% en 2006, tandis que les fonctions administratives stagnent. Mais il faut garder à l'esprit que, en valeur absolue, ce sont les effectifs de la banque de détail qui sont largement prédominants. Les postes informatiques ont un rôle majeur au sein des banques. [...]
[...] Fiche de synthèse d'analyse du marché de la banque Tendances générales du marché Acteur majeur de l'économie française, le secteur bancaire est le troisième employeur privé avec salariés, soit de la population active occupée. C'est un secteur dynamique qui recrute pour accompagner son développement et renouveler ses effectifs. La banque est un important contributeur à la croissance de l'emploi en France, en dépit de forts gains de productivité réalisés au cours de la dernière décennie : il s'agit du premier recruteur du pays. [...]
[...] Il n'y a donc pas de surenchère dans ce secteur, ni d'adaptation immédiate entre l'offre et la demande. Alors que pour des profils beaucoup plus spécifiques, c'est vraiment le marché qui fait loi. Pour faire face aux énormes besoins de recrutement, les banques recourent à l'alternance (plus de jeunes en 2006) qui permet d'assurer la formation de leurs futurs employés dès le bac, et élargissent leurs recrutements en termes de diplômes et de formation. Plusieurs expériences sont notamment menées pour recruter des diplômés de filières littéraires ou pour intégrer des demandeurs d'emploi n'ayant pas d'expérience professionnelle dans le secteur de la banque. [...]
[...] De manière générale, les banques ont annoncé leur intention de maintenir inchangés leurs objectifs de recrutement pour l'année qui vient. Néanmoins, on peut s'attendre à un allongement des délais de recrutements et à un ralentissement des embauches dans le secteur : la part des créations pures de postes dans les recrutements est d'ores et déjà en diminution, passant à 40% contre environ 70% avant la crise. Les fonctions les plus touchées seront celles en lien avec les opérations de marché, la banque de détail n'étant pas entravée dans son développement par la crise. [...]
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