Le financement des opérations de commerce international a joué un rôle catalyseur dans le développement, l'effervescence et la floraison des échanges internationaux.
Les établissements bancaires ont développés une panoplie de produits taillés aux besoins des exportateurs et importateurs, leur permettant de couvrir le besoin de production et du décalage entre la livraison de la marchandise et l'encaissement. Ainsi, il convient de signaler que les banques ont contribué à l'amélioration de la compétitivité des entreprises autochtones à l'échelle internationale (...)
[...] En effet, l'exportateur établit lui-même le titre d'exportation et le présente aux services douaniers pour l'expédition de la marchandise. La seule obligation qui incombe à l'exportateur sur le plan de la réglementation des changes est le rapatriement du produit de son exportation dans un délai de 150 jours à compter de la date d'expédition de la marchandise. Et dans ce cadre et afin de renforcer davantage les mesures de promotion des produits marocains sur les marchés extérieurs et de franchir une nouvelle étape dans le cadre de l'évolution vers la convertibilité totale de Dirham, l'Office des Changes envisage, en concertation avec toutes les parties intéressées (associations professionnelles, banques et autorités monétaires) d'aboutir à des assouplissements de la réglementation des changes dans plusieurs domaines dont notamment la mise en place d'un système de crédit à l'exportation permettant à l'exportateur ou à sa banque d'accorder des crédits aux clients pour des échéances allant au-delà du délai de 150 jours prévu par la réglementation des changes pour le rapatriement des recettes d'exportations[3]. [...]
[...] Le support de financement peut être une traite acceptée par le tiré, une remise documentaire ou un crédit documentaire contre acceptation. La banque préfère escompter l'effet commercial auprès de Bank Al Maghrib, et dans ce cas la mobilisation sera matérialisée par un billet à ordre souscrit par l'exportateur à l'ordre de la banque.[5] Ce billet de mobilisation, souscrit à partir de la traite primaire tirée sur l'acheteur étranger doit impérativement porter les mentions suivantes : - Indication vente ferme de marchandise» ; - Montant de la créance en devises ; - Nature et quantité de marchandises exportées ; - Date et mode d'expédition de la marchandise ; - Date contractuelle du règlement. [...]
[...] Bibliographie Ouvrages : - BERRADA .M.A Les techniques de Banque de crédit et de commerce extérieur au Maroc 5ème édition: SECEA DAOUDI T., Techniques du commerce international Arabian Hilal, Rabat - JURA .M Techniques financières internationales édition : Dunod - Bernet-Rollande .L Principe de technique bancaire 3ème édition : Dunod - MEYER F.O, " Evaluation de la rentabilité des projets d'investissement Edition l'harmattan - PEYRARD J., Finance internationale d'entreprise Vuibert, Coll. Gestoin, Paris - SIMON Y., Techniques financières internationales Economica, Coll. [...]
[...] Les établissements bancaires ont développés une panoplie de produits taillés aux besoins des exportateurs et importateurs, leur permettant de couvrir le besoin de production et du décalage entre la livraison de la marchandise et l'encaissement. Ainsi, il convient de signaler que les banques ont contribué à l'amélioration de la compétitivité des entreprises autochtones à l'échelle internationale. Les financements proposés diffèrent selon le terme, le risque et par conséquent le coût. Au niveau de cet exposé, nous allons développés les différents produits de financement proposés par le banquier, tout en tenant compte des spécificités marocaines du terme, du risque et du coût. [...]
[...] Et pour l'usage de ce crédit il peut être résumé comme suit ; La banque de l'exportateur emprunte des devises pour le compte de son client, sous sa propre garantie et procède immédiatement à la cession des devises sur le marché des changes. Le client est crédité de la valeur en dirhams selon la dernière cotation de la salle des marchés. A l'échéance, l'exportateur rembourse au moyen des devises reçues de l'étranger, au titre des recettes de ses exportations, sans qu'il y ait de nouvelles reconversions. Ce qui permet d'éviter le risque de change. Bien évidemment, la devise empruntée doit être libellée dans la même monnaie que celle de la facturation de règlement des exportations. [...]
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