Depuis quinze ans, l'industrie bancaire est une industrie de plus en plus mondialisée. Pour décrire ce phénomène, il convient de donner d'abord quelques ordres de grandeur, français et internationaux, qui permettent de situer les enjeux en termes de rentabilité et de concurrence, aux niveaux mondial et européen, tout en soulignant la part qu'occupent désormais dans le monde bancaire les outils industrialisés.
Après avoir établi pourquoi il est nécessaire pour les banques d'être durablement rentables, nous déterminerons quels sont les déterminants de la rentabilité. Puis, nous étudierons l'évolution de la rentabilité des banques françaises au cours des dernières années, ainsi que l'influence du contexte macroéconomique sur elle.
Dans une seconde partie, nous analyserons les mouvements conjoncturels actuels du secteur bancaire : les banques françaises s'efforcent d'orienter leur stratégie à un niveau international, tandis que le marché bancaire européen fait l'objet de nombreuses transformations et restructurations.
[...] Puis, nous étudierons l'évolution de la rentabilité des banques françaises au cours des dernières années, ainsi que l'influence du contexte macroéconomique sur elle. Dans une seconde partie, nous analyserons les mouvements conjoncturels actuels du secteur bancaire : les banques françaises s'efforcent d'orienter leur stratégie à un niveau international, tandis que le marché bancaire européen fait l'objet de nombreuses transformations et restructurations. I. La rentabilité bancaire : un enjeu du modèle économique Les fonds propres permettent aux banques d'encaisser des chocs sur leur activité et sur leur patrimoine sans pour autant se trouver dans une situation d'insolvabilité. [...]
[...] Il conviendrait également de sensibiliser les associations de consommateurs aux conséquences concrètes de ce mode de création du marché unique. À ce stade, le principe du 26ème régime n'a pas été exploré avec suffisamment de précision pour que l'on puisse porter un jugement définitif sur son intérêt. Conclusion Le secteur bancaire demeure mal connu en France, du grand public comme des acteurs économiques et politiques. Il n'est pas reconnu à la hauteur du rôle économique et social du PIB salariés) qu'il remplit, alors même que les banques françaises sont performantes. [...]
[...] Dans les années quatre-vingt-dix, différents rapprochements eurent lieu à une échelle régionale : en 1996, le Crédit Local de France et le Crédit communal de Belgique se réunissent au sein de Dexia ; en 1999, un rapprochement de banques et de compagnies d'assurances belges et néerlandaises donne naissance à Fortis ; en 2000, Nordbanken (Suède), Merita Bank (Finlande), Unidanmark (Danemark) et Christiana Bank og. Kreditkasse (Norvège) forment Nordea, première institution scandinave. En 2000, HSBC acquiert le CCF. Il s'agit de la première opération de taille dont l'échelle n'est plus seulement régionale. [...]
[...] Entre concentration et morcellement, le marché français offre une situation intermédiaire. Pour autant, dans les trois cas, les principaux marchés nationaux n'offrent plus guère d'opportunités d'acquisition facilement accessibles. Soit que la concentration paraisse y avoir été poussée pratiquement jusqu'à son terme (Espagne, Pays-Bas, Grande-Bretagne), soit que les banques moyennes, sur les marchés moins concentrés, y bénéficient de statuts protecteurs (groupes mutualistes en France, Landesbanken en Allemagne) ; dans le monde bancaire, en cas d'acquisition, l'impératif de maîtrise de la politique de risques suppose une prise de participation majoritaire dès le départ. [...]
[...] En témoignent son intervention pour sanctionner les injonctions du gouvernement portugais voulant empêcher la reprise du groupe Champalimaud (2ème groupe financier privé du pays) par le BSCH, l'interdiction formulée à l'adresse de Lloyds-TSB, candidate à la reprise d'Abbey National, laissant le champ libre au même BSCH et son action en 2005, enfin, à l'encontre du gouverneur de la Banque d'Italie, pour avoir voulu empêcher la reprise de deux banques italiennes par des groupes étrangers ; la menace d'acquéreurs potentiels que constituent les géants bancaires, notamment américains, tels que Citigroup, Bank of America et JP Morgan-Chase. De ce point de vue, il n'est pas inutile de rappeler que Citigroup à un moindre degré, General Electric Credit Corp) figurent parmi les banques dont le dispositif d'implantation européen est, sur certaines matières au moins, le plus complet ; l'intégration progressive des marchés et des services financiers à l'échelle européenne. Un des exemples concrets est la structuration en cours des marchés financiers. Le paysage européen des places de marché s'est rationalisé. [...]
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