Les obligations convertibles sont des obligations dont le contrat d'émission prévoit qu'elles pourront être transformées en actions, à la demande des porteurs, à des époques déterminées ou à tout moment. L'obligataire a droit de transformer son titre de créance en titre d'associé.
A toute conversion de titres d'emprunt correspond une augmentation corrélative du capital de la société émettrice.
Cet instrument permet à l'émetteur de payer un taux de coupon moins élevé (ce qui fait croire à un yield moins élevé) en échange de cette option implicite qui revêt une certaine valeur.
Le financement par obligations convertibles est un financement hybride, appelé d'ailleurs « mezzanine financing », car, suivant l'évolution de la valeur des actions de l'entreprise émettrice, cet instrument peut se comporter comme une obligation ou comme une action. En effet, si la période de conversion coïncide avec l'échéance de l'obligation, trois états de nature peuvent se présenter à son détenteur.
[...] la valeur de l'obligation correspond alors à celle des actions reçues en échange. Ce raisonnement suppose qu'il n'y a d'autre émission de dette dans la société, faute de quoi il faudrait répartir préalablement la valeur VT entre ses ayants droit avant de l'intégrer dans les calculs. Il est possible de résumer le profil de pertes / gains du convertible à l'échéance du droit de conversion : ConvT = max((VT , min(VT , = min(VT , FD) + max((VT Avant l'échéance, la valeur de l'obligation convertible correspond à la somme de la valeur de l'obligation classique risquée et de la valeur de l'option de conversion, appelée warrant Cette option est un call sur le sous-jacent (VT avec un prix d'exercice F et une maturité T. [...]
[...] Qu'en pensez-vous ? Solution Pour valoriser l'obligation classique, il faut actualiser ses flux financiers au taux de : P = Cx FAn,r + vnF = 55x FA5,9% + v 51.000 = 863,86 millions La partie obligataire de l'obligation convertible vaut quant à elle: Pconv = Cx FAn,r + vnF = 32,5x FA5,9% + v 51.000 = 776,35 millions La différence entre ces deux valeurs millions représente la valeur de l'option de conversion ( le warrant). Nous pouvons utiliser la formule de Black-Scholes pour évaluer l'option explicitement, grâce aux paramètres présentés auparavant. [...]
[...] C'est la raison pour laquelle nous avons choisi la date de l'échéance pour mesurer le profil de pertes / gains. Cas pratique : La société Faudine La société Faudine désire emprunter 1.000 millions pour financer un nouveau projet dont les flux financiers lui permettront de rembourser l'emprunt dans cinq ans. Une première possibilité est d'émettre une obligation classique à cinq ans avec un coupon de Le rendement à l'échéance demandé pour cet émetteur est de La seconde possibilité est d'émettre une obligation convertible. [...]
[...] Evaluation des obligations convertibles : théorie et pratique Les obligations convertibles sont des obligations dont le contrat d'émission prévoit qu'elles pourront être transformées en actions, à la demande des porteurs, à des époques déterminées ou à tout moment. L'obligataire a droit de transformer son titre de créance en titre d'associé. A toute conversion de titres d'emprunt correspond une augmentation corrélative du capital de la société émettrice. Les obligations convertibles sont des obligations qui donnent à leur détenteur le droit de convertir le montant du remboursement en actions de la société émettrice à l'échéance de l'obligation ou pendant certain laps de temps. [...]
[...] et Scholes M., (1974), The effects of dividend yield and policy on common stock prices returns, Journal of Financial Economics pp. 1-22. Charreaux G., Couret A., Joffre P., Koeing G. et Montmorillon B., (1987), De nouvelles théories pour gérer l'entreprise, Economica. Cox J.C, Ross S. et Rubinstein M., (1979), Option pricing : A simplified approch, Journal of Financial Economics pp. 229-263. [...]
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