La crise des « subprimes » qui a éclaté aux États-Unis durant l'été 2007 s'est transformée en une crise financière mondiale qui s'est propagée à la sphère réelle, causant une récession mondiale en 2009. Même si l'alerte est aujourd'hui passée, certains acteurs s'interrogent quant à la formation d'une nouvelle bulle spéculative qui pourrait éclater brusquement avec des impacts négatifs sur l'économie réelle.
Le système financier international permet de mettre en relation au niveau mondial les agents à capacité de financement avec des agents à besoin de financement. Les marchés internationaux de capitaux ont pris récemment une ampleur considérable. À l'occasion de la crise actuelle, on parle des dangers de la finance mondialisée, voire du divorce entre finance et économie réelle.
[...] Avec la prospérité, toutefois, les mouvements de capitaux apportent également l'instabilité. II) Les risques majeurs que la globalisation financière fait peser sur l'économie réelle nécessitent des réformes urgentes Les risques liés à la globalisation financière Les effets pervers des innovations financières Les innovations financières ont des effets pervers lorsqu'elles sont utilisées comme c'est souvent le cas, à des fins purement spéculatives. Les produits dérivés, notamment, sont utilisés à des fins spéculatives. Ces nouveaux produits financiers permettent en effet de réaliser des profits importants en investissant des sommes faibles. [...]
[...] Telle est la question que l'on peut se poser depuis deux décennies. La globalisation financière est un des traits de la mondialisation actuellement à l'œuvre. La réforme du système financier international paraît être à l'ordre du jour pour les gouvernements des pays membres du G20. Mais plus largement, il s'agit de mettre sur pied une véritable régulation macroéconomique et financière mondiale. Certains plaident ainsi pour nouveau Bretton Woods. [...]
[...] D'une manière générale, il apparait que les marchés des pays émergents sont extrêmement vulnérables face à des mouvements de capitaux potentiellement très volatiles. Les crises financières à répétition On peut citer la crise de la dette du Mexique en 1982, la crise mexicaine de 1994, la crise asiatique en 97, russe en 98, brésilienne en 99, argentine et turc en 2000, l'éclatement de la bulle Internet en 2000, la crise des subprimes en 2007. La montée du risque système est un phénomène concomitant au développement des marchés internationaux de capitaux. [...]
[...] La globalisation aboutit donc à la formation d'un véritable marché unifié de l'argent au niveau mondial. La désintermédiation implique que les financements se font de plus en plus par émission de titres et de moins en moins par recours à des crédits auprès des intermédiaires financiers. Ce mouvement s'accompagne de la création de nouveaux instruments financiers toujours plus nombreux et sophistiqués. Ces instruments ont pour but de faciliter le financement d'entreprises et de les protéger contre les risques de variations des taux de changes et des taux d'intérêt. [...]
[...] L'essor de la finance mondiale est-il favorable à la croissance de l'économie réelle ? La crise des subprimes qui a éclaté aux Etats-Unis durant l'été 2007 s'est transformée en une crise financière mondiale qui s'est propagée à la sphère réelle, causant une récession mondiale en 2009. Même si l'alerte est aujourd'hui passée, certains acteurs s'interrogent quant à la formation d'une nouvelle bulle spéculative qui pourrait éclater brusquement avec des impacts négatifs sur l'économie réelle. Le système financier international permet de mettre en relation au niveau mondial les agents à capacité de financement avec des agents à besoin de financement. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture