Pour financer son activité, l'entreprise peut faire appel à différentes sources de financement. Un des aspects déterminants de la stratégie financière est le choix des financements les mieux appropriés. Mais pour effectuer correctement ce choix, il est indispensable de connaître, au préalable, l'ensemble des sources possibles.
[...] La valeur patrimoniale de l'entreprise est alors de 5000dhs. Il est par conséquent légitime de valoriser l'action à : 5000 / 2 actions = 2500 dhs. Dés lors, l'augmentation de capital prévue se traduira par l'émission de 10000 / 2500 = 4 actions nouvelles engendrant : Une augmentation de capital social de 4 * 1000 = 4000 dhs, lequel passe alors de 2000 dhs à 6000 dhs ; La création d'une prime d'émission de 6000 dhs, correspondant à l'écart entre d'une part, le montant global de l'augmentation de capital se retrouvant dans la trésorerie de l'entreprise, et d'autre part, l'augmentation de la valeur du capital social. [...]
[...] Dans le secteur privé, les CI offrent d'intéressantes possibilités pour organiser le verrouillage du capital, la transmission de l'affaire ou l'association des salariés aux résultats de l'entreprise. caractéristiques et droits attachés : Les CI, comme les ADP, ne doivent pas représenter plus du quart du capital. Initialement leur création pouvait résulter soit d'une scission (fractionnement) d'actions existantes soit d'une émission nouvelle par augmentation de capital. Seule subsiste aujourd'hui cette deuxième possibilité compte tenu de leur finalité (apport en fonds propres avec maintien du contrôle). Les règles pour l'émission des CI sont très proches de celles prévues pour les augmentations de capital. [...]
[...] Ainsi, en notant : C : le cours de l'action avant l'augmentation de capital ; E : le prix d'émission des nouvelles actions ; n : le nombre d'actions émises à l'occasion de l'augmentation de capital ; N : le nombre d'actions composant le capital avant son augmentation ; On doit nécessairement vérifier : DA = C (NC + nE) / N + n soit DS = C + (NC + nE) / N + n Ou encore DS = / N + A noter que, si l'opération correspond à une distribution d'actions gratuites, E = 0 et le droit préférentiel porte le nom de droit d'attribution, noté DA. Dés lors : DA = (nC + Application chiffrée Une entreprise au capital de 2500 actions cotées à 200 dhs décide de distribuer 1500 actions gratuites par incorporation de réserves. Un actionnaire qui détient 50 actions souhaite en détenir 210 en plus. [...]
[...] D'une façon générale, on distingue : le financement par fonds propres, le financement par quasi-fonds propres et le financement par endettement. Dans la suite de ce travail nous allons présenter d'une manière succincte les deux premières formes de financement (par fonds et quasi-fonds propres). I - Le financement par fonds propres La capacité d'autofinancement (CAF) La CAF représente l'ensemble des ressources générées par l'entreprise, au cours de l'exercice, du fait de ses opérations courantes. On distingue deux méthodes de calcul de la CAF : CAF= résultat net + DAP + valeur comptable des éléments d'actif cédés reprises produits des cessions Quote- part subvention virée au résultat. [...]
[...] Nature juridique des TS Ces titres sont légitimement qualifiés de quasi-fonds propres de par leur caractère perpétuel (fonds propres non amortissables). Intérêts et perspectives des TS Les émissions ont rencontré un grand succès et sont toujours utilisées pour des raisons fort diverses : - pour les émetteurs bancaires, il s'agissait de se procurer des fonds en améliorant les ratios Cooke mais sans augmentation de capital (possibilité se les inclure dans les capitaux propres). - pour les entreprises du secteur public, les TSDI, sont le moyen d'obtenir des quasi-fonds propres sans remise en cause de l'actionnariat. [...]
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