Suite à la crise économique mondiale qui a commencé en 2007 aux États-Unis, puis qui s'est propagée en Europe, le G20, réuni en avril 2009 à Londres, s'est efforcé de mettre en place un système de régulation des marchés financiers, et des sanctions en cas de manquement à ce nouveau règlement, et ce, de manière mondiale.
La création d'un nouveau "Conseil de Stabilité financière" qui collaborerait avec le FMI pour anticiper les risques économiques et financiers et qui prendrait les mesures nécessaires, ou encore la réforme des systèmes de contrôle y a été proposée. À plus long terme, le sommet du G20 a décidé que les systèmes de contrôle devront empêcher les opérations financières contenant des risques excessifs et que les banques devraient avoir constitué suffisamment tôt le matelas de ressources financières suffisantes pour intervenir en cas de besoin.
[...] De plus, il y a une tendance à la financiarisation de ces risques. C'est-à-dire que beaucoup d'innovations financières visent à échanger, contre rémunération, des risques qui n'étaient pas du tout mutualisés, ou qui restaient portés par un nombre limité d'institutions. Par exemple, on peut penser à l'entrée des assurances dans la sphère du financement direct L'exemple des catastrophes bonds illustre bien la financiarisation des risques car ce sont des obligations dont le rendement baisse en cas de atastrophe naturelle. Les marchés financiers ont donc cherché à mieux diffuser les risques liés à la détention du capital grâce à une plus grande mutualisation. [...]
[...] Les marchés financiers sont-ils efficients? Les marchés financiers sont-ils efficients ? Suite à la crise économique mondiale qui a commencé en 2007 aux États-Unis, puis qui s'est propagée en Europe, le G20, réuni en avril 2009 à Londres, s'est efforcé de mettre en place un système de régulation des marchés financiers, et des sanctions en cas de manquement à ce nouveau règlement, et ce de manière mondiale. La création d'un nouveau "Conseil de Stabilité Financière" qui collaborerait avec le FMI pour anticiper les risques économiques et financiers et qui prendrait les mesures nécessaires, ou encore la réforme des systèmes de contrôle y ont été proposées. [...]
[...] La Turquie entre en crise à la fin 2000. L'Argentine en 2001 puis le Brésil à nouveau en 2002. Les grands pays industriels ne sont pas épargnés. Par exemple aux États-Unis, en 98, la faillite d'un grand fonds d'investissement LTCM met en péril les équilibres financiers des marchés américains. A partir de 2000, tous les grands pays industriels affrontent une des plus grandes crises boursières de leur histoire qui met un terme à l'euphorie de la nouvelle économie et porte au jour les fraudes qui l'ont accompagnée et nourrie. [...]
[...] Il y a donc une corrélation entre marchés financiers et roissance économique. Enfin, la mobilisation de l'épargne est essentielle dans le financement des technologies nouvelles et notamment dans le développement des infrastructures. En effet, les marchés financiers ont une fonction primordiale en ce qui concerne les investissements à grandes échelles. Les marchés financiers sont les seuls à pouvoir regrouper un nombre suffisant d'individus (qui ont souvent une épargne faible) afin de constituer l'investissement engagé. En d'autres termes, ils permettent de rassembler beaucoup de petits porteurs afin de réaliser un investissement important impossible autrement. [...]
[...] C'est ce que dit Fama dans sa théorie de l'efficience des marchés financiers. De plus, la gratuité de l'information n'est pas seulement une condition suffisante à la validité de l'efficience, mais constitue en plus une condition nécessaire à cette efficience car sinon cela conduirait à avoir un marché coupé en deux, entre acteurs informés, et acteurs non informés, ou partiellement informés de par l'étude des prix du marché. Cela a notamment été développé dans une étude de Grossman et Stiglitz en 1980. [...]
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