Depuis la création des marchés boursiers, les théoriciens se sont efforcés d'en donner une représentation théorique. Les mathématiciens ont essayé de montrer que le caractère Gaussien de ces marchés devait neutraliser toute tentation spéculatrice. Les astrophysiciens ont poussé le raisonnement plus loin en invoquant le mouvement brownien. Les économistes observent cependant que ces marchés connaissent une alternance de phases d'euphorie et de dépression. La question qu'ils se posent est celle de savoir comment « battre le marché ». Les uns, s'appuyant sur l'analyse des covariances, prônent la diversification des portefeuilles, d'autres penchent pour l'interaction réflexive des joueurs et du marché, d'autres encore, fondent leur théorie sur leurs propres expériences, accordent une attention toute particulière à la valeur intrinsèque de l'entreprise et prônent une distinction forte entre l'investisseur et le spéculateur.
L'efficience préconise l'impossibilité de prévoir les cours futurs car à tout instant le cours reflète toute l'information disponible et permet une évaluation des titres à leur juste valeur. Les adeptes de cette théorie ajoutent que même si des motifs récurrents sont détectés comme le soulignent les chartistes, ils vont disparaître sous une ruée des demandeurs. Alors ils parlent d'une marche au hasard.
Le problème posé par la théorie d'efficience est : dans quelle mesure le cours de l'action, sur le marché, est-il l'expression exacte de la situation effective de l'entreprise ?
[...] Et par conséquent, chaque investisseur prend une décision qui découle de sa propre conclusion : achat de l'action concernée, vente, abstention. À la suite de cette multitude d'ordres d'achat et de vente simultanés, s'établit un nouveau cours de l'action : on dit alors que l'information nouvelle est incorporée dans le cours de l'action. L'annonce de fusion acquisition peut être interprétée par certain comme un événement favorable devant entraîner une hausse du cours, pendant que d'autres pensent le contraire. Incorporation instantanée de l'information nouvelle : L'incorporation de l'information nouvelle a lieu tout entière dans la première cotation qui suit l'annonce de la nouvelle. [...]
[...] L'efficience des marchés suppose que tous les investisseurs reçoivent l'information instantanément. On ne distingue pas les investisseurs qui disposent d'une information immédiate et à coûts élevés, d'autres avec retard et sans coûts. L'hypothèse de l'efficience des marchés financiers prétend l'inexistence de catégorie d'investisseurs qui réagissent à des vitesses différentes. Cela dit, que l'hypothèse d'efficience ne considère pas l'existence de professionnel qui réagit instantanément à l'information nouvelle, des particuliers hésitants, attentistes mettant une semaine ou un mois avant de décider. Si la diffusion de l'information se fait progressivement, certains investisseurs recevront l'information avant d'autres et si leur réaction l'est aussi, on sera alors dans le cas d'un marché inefficient. [...]
[...] L'existence d'un marché efficient implique la détermination d'un cours unique à partir d'un ensemble donnée d'information : sur un marché efficient, l'information nouvelle est incorporée de façon immédiate et complète dans le cours de l'action. Si aucune information n'est publiée après l'incorporation de la dernière information au cours, le cours ne varie pas. Sur un marché efficient, il n'y a pas des optimistes qui réagissent très vite et provoquent une forte hausse, puis des pessimistes qui réagissent un peu plus tard provoquent une baisse. Sur un marché efficient, ces deux acteurs réagissent simultanément. [...]
[...] Moreover, efficiency with respect to an information set . implies that it is impossible to make economic profits by trading on the basis of [that information set] Types d'efficience des marchés Dans un marché efficient, les prix des actifs côtés donnent une information précise aux porteurs de capitaux et permettent ainsi une allocation optimale des ressources financières, à moindre coût et dans les meilleures conditions possibles. Aussi à travers cette définition, on peut scinder l'efficience en trois types interdépendants les uns des autres, à savoir : L'efficience allocationnelle L'efficience opérationnelle L'efficience informationnelle 2.1 Efficience allocationnelle L'efficience allocationnelle est la capacité du marché à allouer de la manière la plus optimale les ressources financières .C'est à dire de les orienter vers les emplois les plus productifs, tout en se couvrant contre les événements adverses (les risques inattendus). [...]
[...] et WESTERFIELD R.W., Corporate finance Dunod, Coll. Gestion sup, Paris - NACIRI A., Décisions de l'investissement et du financement Édition univers Conseils, Casablanca - RAMAGE P., Finance de marché Éditions d' Organisation, Paris - SPIESER P., Information économique et marchés financiers Economica, Coll. [...]
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