L'INVESTISSEMENT désigne le plus souvent le capital fixe : il s'agit de créer ou d'acquérir des biens de production ou d'équipement.
Dans un sens plus large, investir c'est aussi pour une entreprise ou un pays augmenter le stock des moyens de production et développer les infrastructures, l'acquisition des connaissances et la formation des hommes (...)
[...] Ces titres sont traditionnellement des titres de propriété (actions) ou de créance (obligations). Ce marché comporte lui aussi plusieurs compartiments : - le 1er marché ou marché officiel, sur lequel les valeurs mobilières sont négociées au comptant (paiement immédiat) ou à terme (paiement différé), - le 2nd marché ( ne pas confondre avec marché 2ndaire) qui grâce à des règles de fonctionnement simplifiées permet depuis 1983 l'accès au marché financiers des PME, - le nouveau marché ouvert en 1996 pour financer les petites entreprises technologiques à fort potentiel de croissance, - le marché hors cote pour les entreprises appelées à rejoindre ultérieurement les marchés cités précédemment ou pour les entreprises radiées de la cote sur ces marchés. [...]
[...] Ces auteurs proposent de diviser les agents en deux catégories : les rationnels qui disposent d'une information complète, qui réalisent des décisions complexes, qui réalisent des anticipations rationnelles (ils ont la capacité de probabiliser l'avenir) ; et puis les noise traders qui introduisent des rumeurs, et des perturbations sur le marché Le fait est que les agents rationnels sont obligés de tenir compte de ces derniers : d'où la possibilité qu'un cours s'éloigne de ses fondamentaux. Le comportement auto-référenciel» expliquerait aussi en partie les grandes fluctuations : plutôt que de regarder les fondamentaux des entreprises, les agents cherchent à anticiper le comportement moyen. [...]
[...] L'entrepreneur, avant de réaliser un investissement, va donc comparer l'efficacité marginale du capital avec le taux d'intérêt. L'investissement ne sera effectivement réalisé que dans le cas où l'efficacité marginale du capital est supérieure au taux d'intérêt. On dit souvent que le financement par emprunt bancaire (financement indirect donc) fragilise l'entreprise dans la mesure où il accroît son endettement et où il la soumet aux variations des taux d'intérêt. Cependant, il convient de tenir compte de ce que l'on appelle l'effet de levier. [...]
[...] En effet, si le taux de profit est inférieur au taux d'intérêt, il y aura cette fois-ci un effet de massue : le poids de la dette va s'accroître très rapidement. Cette économie d'endettement a été le modèle privilégié par les investisseurs entre 1945 et 1970 (pendant les Trente Glorieuses donc). Les banques avaient à l'époque multiplié leur pouvoir de création monétaire. Les besoins de financement des entreprises étaient largement supérieures aux capacité de financement de l'économie, d'où la nécessité d'une création monétaire. L'épargne des clients ne suffisaient plus à assurer les prêts. [...]
[...] Ils constituent la partie la plus dynamique des marchés financiers mondialisés. Nous allons nous intéresser au fonctionnement de ces marchés financiers. I. Les modes traditionnels de financement de l'investissement : L'autofinancement Une entreprise peut en effet se financer au moyen de ses fonds propres. On parle dans ce cas d'autofinancement. On dira de cette entreprise qu'elle a des capacités de financement. L'autofinancement est en grande partie constitué des bénéfices non distribués. A cela, il convient également d'ajouter les amortissements. [...]
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