L'Investissement semble être conditionné par quelques variables économiques. Dans une économie mondialisée, celui-ci peut voir ses déterminants se raréfier ou devenir abondant en fonction du climat général des affaires des entreprises nationales et internationales.
[...] En France, la nationalisation des banques en a été la preuve. La Banque Centrale a pris un poids considérable avec ses instruments efficaces. Ainsi, il a été possible d'agir sur les taux d'intérêt à travers les taux directeurs des banques centrales avec la pratique du réescompte. Les taux d'intérêt ont été très bas jusqu'en 1973 avec des taux directeurs souvent aux alentours de 4 à avec des taux d'inflation contribuant à des taux réels qui oscillent entre 0 et 2%. [...]
[...] La mutation du système financier fournit en apparence des conditions privilégiées à l'investissement si l'on considère 1. La capacité des entreprises à drainer des capitaux L'investissement des entreprises est destiné à financer la hausse du capital productif, l'investissement de capacité, le renouvellement productif, l'amélioration du capital productif et la productivité. Les entreprises créent des biens matériels, améliorent leurs locaux et acquièrent des nouvelles technologies. S'ajoute le poids croissant des investissements immatériels, y compris aujourd'hui, les acquisitions de logiciels informatiques et industriels. [...]
[...] En ce sens, peut- être faut-il aujourd'hui considérer que les taux d'intérêt bas, des perspectives de profits et une grande disponibilité de capitaux créent des conditions favorables à l'investissement. Ces conditions ne sauraient pourtant être prises pour des causes. L'investissement dépend bien au premier chef de l'existence de débouchés. La relation entre investissement et taux d'intérêt est donc forte. Sources - Théories économiques de Marc Montoussé, éd. Bréal ; - Dictionnaire d'histoire, économie, finance, géographie de F. Teulon, éd. PUF ; - Dictionnaire de l'économie A-Z de Pierre Bezbah & Sophie Ghérardi, éd. [...]
[...] L'Etat a investi dans les entreprises publiques. La France a investi dans Renault, les PTT (La Poste aujourd'hui), la SNCF, des infrastructures diverses, y compris des infrastructures sociales. L'Etat a eu une impulsion forte par le plan Marshall qui a assuré le redémarrage de l'économie française. L'investissement public est présent encore dans les Pays En Développement (PED) à travers l'Etat emprunteur, c'est-à-dire l'emprunt externe de financement public. Si l'on considère à la fois l'investissement des entreprises et des ménages, il apparaît que la capacité d'investissement (la FBCF) atteignait à la fin des années 1960, début des années 1970 des niveaux qu'elle n'a plus atteint en France, soit 20-25% du Produit Intérieur Brut (PIB). [...]
[...] Dans un second temps, il faut alors expliciter la nouvelle hiérarchie des déterminants de l'investissement qui semble effectivement faire une place prioritaire aux possibilités de financement des entreprises mais n'ignore pas pourtant les expectatives des entrepreneurs et la situation conjoncturelle des marchés. Il apparaît d'ailleurs selon la nature des investissements que les déterminants ne sont pas tout à fait identiques. En dernière analyse, il apparaît dès lors que les politiques actuelles qui poursuivent la stratégie keynésienne des taux d'intérêt bas complétée par une valorisation du profit de l'entreprise n'ont qu'une emprise limitée sur l'investissement. I. Théories keynésiennes et néoclassiques s'opposent nettement dans les déterminants de l'investissement. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture