Les déterminants de l'investissement - publié le 11/08/2008
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L'Investissement semble être conditionné par quelques variables économiques. Dans une économie mondialisée, celui-ci peut voir ses déterminants se raréfier ou devenir abondant en fonction du climat général des affaires des entreprises nationales et internationales.
Sommaire
I) Théories keynésiennes et néoclassiques s'opposent nettement dans les déterminants de l'investissement. A partir des années 1980, le modèle keynésien semble avoir été en parti démantelé
A. L'épargne pour les classiques, la croissance elle-même pour Keynes au vu de 1. L'analyse néoclassique prolongeant l'analyse classique fait procéder l'investissement de l'épargne 2. Dans la vision keynésienne, l'investissement s'inscrit dans une dynamique
B. Le modèle keynésien s'est imposé à partir du lendemain de la seconde guerre mondiale : politique monétaire active et importance de l'investissement public puisque 1. Le modèle keynésien a sensiblement transformé les conditions générales de l'investissement 2. Création de la monnaie et taux d'intérêt bas 3. L'importance globale de l'investissement publique et le schéma ISLM
C. Le modèle keynésien a été progressivement délaissé à travers 1. La hausse des taux d'intérêt des années 1980 2. Le recul des profits des entreprises 3. Un nouveau modèle s'est ainsi imposé et semble avoir sensiblement modifié les termes de l'investissement
II) Depuis les années 1980, l'investissement semble largement déterminé par la situation financière des entreprises. Il apparaît pourtant que les anticipations d'une part et d'autre part la nécessité de débouchés sont devenues les facteurs les plus décisifs au vu de
A. La mutation du système financier fournit en apparence des conditions privilégiées à l'investissement si l'on considère 1. La capacité des entreprises à drainer des capitaux 2. L'importance particulière du capital-risque 3. La situation financière des entreprises détermine leurs possibilités d'investissement
B. L'importance décisive des débouchés avec 1. L'instabilité des marchés, la saturation parfois rapide de certains d'entre eux font de la perspective de débouchés le premier déterminant de choix d'investissement de l'entreprise 2. Une appréciation objective et une appréciation subjective des débouchés : l'importance du climat des affaires
III) Face à la baisse de la FBCF, la baisse des taux d'intérêt et la modification des politiques fiscales ne semblent pas constituer des incitations suffisantes pour l'investissement si l'on prend en compte
A. Les limites des politiques de baisses de taux d'intérêt au vu de 1. Une stratégie maintenue 2. Les taux d'intérêt semblent être devenus des moindres déterminants
B. Les politiques fiscales d'incitations ont un rôle significatif mais là encore qui n'est pas suffisant si l'on prend en compte 1. Une orientation libérale : les perspectives de profits pour les entreprises 2. Des effets cependant limités à l'intérieur des pays industrialisés 3. Un nouveau modèle s'est ainsi imposé et semble avoir sensiblement modifié les termes de l'investissement
Conclusion
Sources
I) Théories keynésiennes et néoclassiques s'opposent nettement dans les déterminants de l'investissement. A partir des années 1980, le modèle keynésien semble avoir été en parti démantelé
A. L'épargne pour les classiques, la croissance elle-même pour Keynes au vu de 1. L'analyse néoclassique prolongeant l'analyse classique fait procéder l'investissement de l'épargne 2. Dans la vision keynésienne, l'investissement s'inscrit dans une dynamique
B. Le modèle keynésien s'est imposé à partir du lendemain de la seconde guerre mondiale : politique monétaire active et importance de l'investissement public puisque 1. Le modèle keynésien a sensiblement transformé les conditions générales de l'investissement 2. Création de la monnaie et taux d'intérêt bas 3. L'importance globale de l'investissement publique et le schéma ISLM
C. Le modèle keynésien a été progressivement délaissé à travers 1. La hausse des taux d'intérêt des années 1980 2. Le recul des profits des entreprises 3. Un nouveau modèle s'est ainsi imposé et semble avoir sensiblement modifié les termes de l'investissement
II) Depuis les années 1980, l'investissement semble largement déterminé par la situation financière des entreprises. Il apparaît pourtant que les anticipations d'une part et d'autre part la nécessité de débouchés sont devenues les facteurs les plus décisifs au vu de
A. La mutation du système financier fournit en apparence des conditions privilégiées à l'investissement si l'on considère 1. La capacité des entreprises à drainer des capitaux 2. L'importance particulière du capital-risque 3. La situation financière des entreprises détermine leurs possibilités d'investissement
B. L'importance décisive des débouchés avec 1. L'instabilité des marchés, la saturation parfois rapide de certains d'entre eux font de la perspective de débouchés le premier déterminant de choix d'investissement de l'entreprise 2. Une appréciation objective et une appréciation subjective des débouchés : l'importance du climat des affaires
III) Face à la baisse de la FBCF, la baisse des taux d'intérêt et la modification des politiques fiscales ne semblent pas constituer des incitations suffisantes pour l'investissement si l'on prend en compte
A. Les limites des politiques de baisses de taux d'intérêt au vu de 1. Une stratégie maintenue 2. Les taux d'intérêt semblent être devenus des moindres déterminants
B. Les politiques fiscales d'incitations ont un rôle significatif mais là encore qui n'est pas suffisant si l'on prend en compte 1. Une orientation libérale : les perspectives de profits pour les entreprises 2. Des effets cependant limités à l'intérieur des pays industrialisés 3. Un nouveau modèle s'est ainsi imposé et semble avoir sensiblement modifié les termes de l'investissement
Conclusion
Sources
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Extraits
[...] En France, la nationalisation des banques en a été la preuve. La Banque Centrale a pris un poids considérable avec ses instruments efficaces. Ainsi, il a été possible d'agir sur les taux d'intérêt à travers les taux directeurs des banques centrales avec la pratique du réescompte. Les taux d'intérêt ont été très bas jusqu'en 1973 avec des taux directeurs souvent aux alentours de 4 à avec des taux d'inflation contribuant à des taux réels qui oscillent entre 0 et 2%. [...]
[...] La mutation du système financier fournit en apparence des conditions privilégiées à l'investissement si l'on considère 1. La capacité des entreprises à drainer des capitaux L'investissement des entreprises est destiné à financer la hausse du capital productif, l'investissement de capacité, le renouvellement productif, l'amélioration du capital productif et la productivité. Les entreprises créent des biens matériels, améliorent leurs locaux et acquièrent des nouvelles technologies. S'ajoute le poids croissant des investissements immatériels, y compris aujourd'hui, les acquisitions de logiciels informatiques et industriels. [...]
[...] En ce sens, peut- être faut-il aujourd'hui considérer que les taux d'intérêt bas, des perspectives de profits et une grande disponibilité de capitaux créent des conditions favorables à l'investissement. Ces conditions ne sauraient pourtant être prises pour des causes. L'investissement dépend bien au premier chef de l'existence de débouchés. La relation entre investissement et taux d'intérêt est donc forte. Sources - Théories économiques de Marc Montoussé, éd. Bréal ; - Dictionnaire d'histoire, économie, finance, géographie de F. Teulon, éd. PUF ; - Dictionnaire de l'économie A-Z de Pierre Bezbah & Sophie Ghérardi, éd. [...]
[...] L'Etat a investi dans les entreprises publiques. La France a investi dans Renault, les PTT (La Poste aujourd'hui), la SNCF, des infrastructures diverses, y compris des infrastructures sociales. L'Etat a eu une impulsion forte par le plan Marshall qui a assuré le redémarrage de l'économie française. L'investissement public est présent encore dans les Pays En Développement (PED) à travers l'Etat emprunteur, c'est-à-dire l'emprunt externe de financement public. Si l'on considère à la fois l'investissement des entreprises et des ménages, il apparaît que la capacité d'investissement (la FBCF) atteignait à la fin des années 1960, début des années 1970 des niveaux qu'elle n'a plus atteint en France, soit 20-25% du Produit Intérieur Brut (PIB). [...]
[...] Dans un second temps, il faut alors expliciter la nouvelle hiérarchie des déterminants de l'investissement qui semble effectivement faire une place prioritaire aux possibilités de financement des entreprises mais n'ignore pas pourtant les expectatives des entrepreneurs et la situation conjoncturelle des marchés. Il apparaît d'ailleurs selon la nature des investissements que les déterminants ne sont pas tout à fait identiques. En dernière analyse, il apparaît dès lors que les politiques actuelles qui poursuivent la stratégie keynésienne des taux d'intérêt bas complétée par une valorisation du profit de l'entreprise n'ont qu'une emprise limitée sur l'investissement. I. Théories keynésiennes et néoclassiques s'opposent nettement dans les déterminants de l'investissement. [...]
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Fiche synthétique sur les déterminants de l'investissement. La décision d'investir appartient à l'entrepreneur. Il prend sa décision en fonction de multiples paramètres. Elle dépend donc de la demande et des profits escomptés, puis des contraintes financières.
L'investissement dépend du taux de marge. Si ce taux augmente, les entreprises investissent davantage alors que si ce taux diminue, les entreprises investissent moins. Cependant, ce n'est pas toujours le cas : - Si le taux de marge augmente, cela peut signifier une baisse de la part distribuée aux salariés puisque la...
Mécanisme de l'accélérateur : toute variation de la demande entraine une variation plus que proportionnelle de l'investissement. Explication : à court terme l'offre est dite rigide et donc si l'on veut avoir immédiatement une offre importante, il faut augmenter les investissements de manière à...