La société s'individualise de plus en plus, cette tendance se traduit dans l'entreprise par le développement de système type "cafétéria plan " ou self service, qui concerne la formation, l'évaluation ou la rémunération. Les systèmes de rémunération à la carte, importés des entreprises anglo-saxonnes, commencent à voir le jour en France où ils étaient souvent jugés jusque là lourds à gérer et en rupture avec un modèle où la rémunération est basée sur le salaire fixe de base, des primes de rendement de production et des augmentations suivant un système de primes d'ancienneté. Un modèle est une méthode qui pourrait s'appliquer à tous les systèmes d'une même nature, comme l'a été la « one best way » et l'OST dans les entreprises en France après la seconde guerre mondiale, mais également dans de bon nombre de pays développés.
Au sein des politiques de rémunérations, un nouveau modèle semble s'affirmer depuis une vingtaine d'années tant pour les salariés que pour les dirigeants d'entreprises.
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[...] Cela permet donc une certaine transparence et fournit des outils pour que les performances soient évaluées réellement et non plus au bon vouloir des managers. De son coté l'entreprise doit adapter son système d'évaluation : il faut objectivement mesurer la performance du salarié pour pouvoir la rémunérer. De plus l'entreprise doit s'assurer que le salarié à les compétences et outils nécessaires pour répondre aux objectifs fixés, s'il y a un manque l'entreprise doit palier à cette lacune. Conclusion Les systèmes de rémunérations variables en tant que modèle social semble justifier la recherche de performance, objectif constant de l'entreprise. [...]
[...] Lardy, collection logique sociale. www.eiro.eurofound.eu.int: Site EIRO, European Industrial Relations Observatory on-line. [...]
[...] Au sein des politiques de rémunérations, un nouveau modèle semble s'affirmer depuis une vingtaine d'années tant pour les salariés que pour les dirigeants d'entreprises. I. Les rémunérations variables: constats et contexte d'un essor significatif 1 Un développement massif des politiques de rémunérations variables Le paysage salarial a beaucoup évolué pour laisser place au terme de rémunération, qui s'inscrit dans une logique plus globale de la rétribution du salarié. Cette logique d'individualisation des salaires découle de la tendance libérale de notre société et de la logique entrepreunariale. [...]
[...] Les salariés, plus impliqués, dans l'objectif d'atteindre une prime, devraient donc être motivés davantage. Le salaire fixe sert de base, mais pas de minimum, auquel vient s'ajouter pour les salariés motivés et performants, des primes variables suivant leurs performances. Cela permet de rétribuer les meilleurs. Cette idée d'équité par rapport aux autres est très importante. Ainsi les tensions dues aux sentiments d'injustice entre les salariés doivent disparaître, si le système repose sur des objectifs clairs et atteignables Les critiques de ce système et les dérives. [...]
[...] Ainsi, suite aux évènements du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, grands nombres de systèmes de rémunérations variables ont été mis à mal, car pas adaptables. De plus, la rémunération variable collective comporte les mêmes dérives que la rémunération fixe, on y retrouve aussi des effets de "passagers clandestins" qui profitent du système. D'un point de vue social, la mise en place d'objectifs et la contrainte de résultats, si elle est trop accentuée, va développer le stress et les comportements improductifs qui en découlent. [...]
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