développement, marchés financiers, crise financière de 2007, conséquences économiques, G20, crise des subprimes
Le 15 novembre 2008 à Washington se déroulait le sommet du G20. Celui-ci a réuni les sept économies les plus avancées (la France, l'Allemagne, le Canada, les États-Unis, l'Italie, le Japon et le Royaume-Uni) ainsi que l'Union européenne et les principaux pays émergents. Face à la crise, qui touche actuellement l'économie, la réflexion s'est basée sur le fonctionnement du système financier au niveau international et sur les solutions envisagées pour le rétablir. Les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales du G20 ont convenu de « tirer les leçons de la crise actuelle et de prendre toutes les mesures nécessaires pour restaurer la confiance des marchés financiers et la stabilité ; et minimiser le risque de nouvelles crises ».
Ainsi, les marchés financiers sont bien loin de la définition faite par les économistes libéraux. Selon eux, les marchés financiers se rapprocheraient d'un marché idéal à travers différents facteurs comme la présence d'une multitude d'acteurs qui permet la concurrence sur le marché, une information quasi parfaite (information concernant les prix, les devises), et des prix librement fixés. Les évènements qui ont touché le système financier en 2007, nuance cette idée de marché idéal. Cependant, ces évènements nous permettent d'ouvrir un cadre de réflexion sur le développement des marchés financiers en rapport avec la crise des subprimes. Il sera donc intéressant de nous pencher sur la mondialisation financière afin de comprendre comment on a pu arriver à une crise d'une telle ampleur. En effet la mondialisation a favorisé le financement d'un grand nombre d'acteurs sur les marchés, comme les banques, les grandes firmes.
[...] Ceci augmente les besoins en financement. D'après ces données publiées par Les Echos, les besoins de financement restent considérables et ne cessent d'augmenter. En 2010, le besoin de financement du gouvernement des Etats-Unis est très important, il est représenté par le montant des dettes en pourcentage du produit intérieur brut. Pour les ménages, l'accès au crédit est de plus en plus compliqué. Face à la crise d'insolvabilité qui a touché les Etats-Unis, les banques ont revu le montant des crédits accordés à la baisse. [...]
[...] Par ailleurs, l'autorité des marchés financiers peut ouvrir des enquêtes sur d'éventuelles infractions boursières (manipulation des cours, fausses informations).Ainsi, on assiste tout de même à un certain contrôle sur les marchés financiers, ce qui pourrait éviter des disfonctionnements et des fraudes. Cependant, la crise de 2007 a ouvert les débats sur la régulation et la gestion du risque sur les marchés financiers. La question était de savoir le rôle des organismes de notation dans la crise financière. Les agences de notation par exemple : doivent donner des notes aux emprunts et aux autres titres financiers émis par les entreprises, les banques, l'Etat, etc., en fonction du risque qu'il y a à détenir ces titres[9]. [...]
[...] De plus, la crise financière à eu des conséquences sur la consommation et l'emploi. Le pouvoir d'achat des ménages s'est abaisser et l'anticipation d'un futur incertain les poussent à épargner. Enfin, les entreprises ont également beaucoup perdu durant cette crise, elles ont ainsi supprimé un grand nombre de poste, ce qui a poussé le chômage à l'augmentation. Conclusion L es marchés financiers ont connus de grandes transformations au cours du XXème siècle, notamment dans les années 1980. En effet, à travers la règle des trois Dérèglementation, Décloisonnement et Désintermédiation on trouve l'origine de la globalisation des marchés financiers. [...]
[...] Cette dérèglementation s'inscrit dans le cadre des théories Néoclassique. Les marchés sont souvent présentés par les économistes libéraux comme des modèles d'efficience se rapprochant des conditions théoriques du marché idéal. Les néoclassiques ont étendu le cadre d'analyse décrit par les classiques en élargissant la loi de l'offre et la demande aux marchés financiers. Ils ont ainsi mis en évidence que la concurrence sur les marchés financiers résulte du jeu de l'offre et de la demande. En suivant ce raisonnement, de nombreux pays ont autorisé l'ouverture des marchés financiers. [...]
[...] Les taux augmentent. Les ménages doivent rembourser des sommes de plus en plus importantes. Certains ménages n'arrivent plus à rembourser le prêt hypothécaire. Les investisseurs perdent confiance, ils veulent se débarrasser de leurs titres qui ne sont plus rentables. Les banques font de grosse perte et font même faillites. L'offre de biens immobiliers est telle que le marché s'effondre. Personne ne veut prendre le risque de racheter ces titres toxiques (crise de confiance). Les cours des titres s'effondrent : Crise financière. [...]
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