D'un point de vue financier, l'objectif d'une entreprise est de créer de la valeur, c'est-à-dire d'être capable de réaliser un investissement dont le taux de rentabilité dégagé est supérieur au taux de rentabilité exigé compte tenu du risque.
De nombreuses études se sont penchées sur le sujet du financement des entreprises : faut-il privilégier comme source de financement l'endettement ou les fondes propres ? Existe-t-il une répartition optimale entre ces deux sources ?
Modigliani et Miller ont répondu à la question, d'abord dans le cadre d'un marché parfait, puis en tenant compte de la fiscalité.
Enfin, les théories de l'agence et du signal sont venues compléter ces analyses.
Notre réflexion s'appuie en particulier sur l'article Dettes et fonds propres : comment choisir ?, de Philippe Desbrières et Pascal Dumontier paru dans la Revue financière de gestion, septembre-octobre 1989.
[...] Le signal est donc une déclaration financière, porteuse de conséquences financièrement négatives pour son initiateur au cas où ce signal se révèlerait faux. L'endettement constitue alors un excellent signal à cause du risque de faillite qui lui est associé. Plus le dirigeant anticipe des perspectives d'avenir favorables, plus il a intérêt à s'endetter pour convaincre les investisseurs d'évaluer l'entreprise à son juste prix. V Conclusion Finalement, le problème de financement de l'entreprise n'a toujours pas trouvé de réponse et reste le sujet de nombreuses discussions. [...]
[...] Décision de financement : la théorie de Modigliani et Miller avec et sans fiscalité. La théorie du signal et de l'agence Sommaire 1 INTRODUCTION LA THÉORIE DE MODIGLIANI MILLER EN L'ABSENCE D'IMPÔT Les hypothèses et le cadre de l'analyse MM Les conclusions de la théorie MM LA THÉORIE DE MODIGLIANI ET MILLER EN PRÉSENCE DE FISCALITÉ L'impact pour les entreprises L'intérêt fiscal de l'endettement Le risque de défaillance Le cas où il est impossible de bénéficier de l'avantage fiscal L'impact pour les particuliers L'APPORT DE LA THÉORIE DE L'AGENCE ET DE LA THÉORIE DU SIGNAL La théorie de l'agence La réduction des sources de conflit entre actionnaires et dirigeants Niveau d'endettement optimal La théorie du signal CONCLUSION 8 I Introduction D'un point de vue financier, l'objectif d'une entreprise est de créer de la valeur, c'est-à-dire d'être capable de réaliser un investissement dont le taux de rentabilité dégagé est supérieur au taux de rentabilité exigé compte tenu du risque. [...]
[...] Cette probabilité devient alors positive et un risque d'insolvabilité apparaît. Si le créancier accepte un tel risque, il exigera une rémunération supérieure au taux sans risque. Cette rémunération sera d'autant plus élevée que le taux d'endettement sera lui-même grand . De plus, le fait d'être ne situation d'insolvabilité engendre des coûts spécifiques : les coûts de faillite (ou coûts de défaillance), qui sont des coûts de réorganisation en cas de poursuite de l'exploitation. Ces coûts sont totalement supportés par les actionnaires. [...]
[...] IV L'apport de la théorie de l'agence et de la théorie du signal La théorie du signal et celle de l'agence (ou des mandats) ont été développées pour pallier les insuffisances de la théorie des marchés à l'équilibre. A La théorie de l'agence Les actionnaires et les dirigeants des entreprises sont unis par des relations de mandataires à mandant que l'on peut qualifier de relations d'agence, c'est-à-dire un contrat par lequel une personne a recours au service d'un tiers pour accomplir en son nom et pour son compte une certaine tâche. [...]
[...] C'est pour cela que Modigliani et Miller, en 1963, ont pris en compte dans leur analyse. Les sources d'imperfections du marché, et plus particulièrement la fiscalité des entreprises et des particuliers. III La théorie de Modigliani et Miller en présence de fiscalité A L'impact pour les entreprises Modigliani et Miller incluent ici dans leur analyse le taux d'imposition sur les bénéfices : ò L'intérêt fiscal de l'endettement Les entreprises ont la possibilité de déduire les frais financiers du résultat imposable, c'est-à-dire les intérêts payés sur les sommes empruntées, contrairement aux particuliers. [...]
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