La politique culturelle française est formée par un système, une action publique organisée, constitué autour de l'interdépendance entre les acteurs publics (communes, départements, régions et de plus en plus les intercommunalités) dont l'Etat est représenté principalement par le ministère de la Culture.
En 50 ans, les moyens de la politique culturelle se sont fortement accrus. Le budget du ministère en 1960 ne représentait que 0,38% du budget de l'administration centrale (...)
[...] Il regroupe des moyens financiers pour parvenir à financer le montage d'un spectacle et le lancement de son exploitation. Le coproducteur prend un risque artistique, il s'engage, il donne sa confiance. Le choix se fait avant tout sur un objet artistique, après ont lieu les discussions d'ordre budgétaires et formelles. C'est une relation partenariale souvent définie à moyen terme, liée à un contrat de cession ou de co- réalisation : après avoir aidé le spectacle à exister, le coproducteur le présente à son public. [...]
[...] Une inspiration libérale issue des Lumières cohabita alors avec une tradition monarchique. De plus, les révolutionnaires estimaient que l'idéal démocratique passait par la diffusion du savoir. Ainsi ouvrirent les premiers muséums publics des beaux-arts. Et les grandes écoles: le Conservatoire national des arts et métiers, l'École nationale supérieure des Beaux-Arts, le Conservatoire national supérieur de musique Les réformes libérèrent les activités artistiques en supprimant les corporations et en fermant les académies. L'Assemblée constituante institua la propriété intellectuelle voulue par Beaumarchais, par le décret Lakanal en 1793. [...]
[...] C'est une relation basée moins sur un objet artistique que sur un processus de définition de cet objet, sur un compagnonnage. Rien n'oblige par exemple le lieu à être coproducteur ou même diffuseur d'un spectacle élaboré au cours d'une résidence chez lui Une résidence réussie, c'est quand un artiste et un lieu vont réussir à s'enrichir et à faire partager cet apport à un public, à un environnement. A l'inverse, une résidence ratée est une convention sur laquelle pèsent des obligations qui ne sont pas souhaitées par les parties ou qu'elles n'ont pas les moyens de mener. [...]
[...] Ce sont des contrats conclus entre un producteur et un organisateur de spectacles aux termes duquel le producteur s'engage à donner, dans un lieu dont dispose l'organisateur, un certain nombre de représentations moyennant : -une somme forfaitaire dans le cas du contrat de cession mais le risque est que cette dépense ne soit pas couverte par les recettes de billetterie escomptées ; -une quote-part de la recette réalisée par le spectacle dans le cas du contrat de co-réalisation. Le lieu limite son risque d'exploitation en le partageant avec le producteur. Selon le rapport de force entre producteur et diffuseur, la fréquence de ce type de contrat augmente. A Paris et sa région, il y a plus de co-réalisation qu'en province, parce qu'il y a plus de potentiel public, et qu'une exploitation plus longue est possible. [...]
[...] Cependant l'attrait à la culture est profondément lié au système éducatif qui tend à voir son nombre de filières culturelles se réduire depuis plusieurs années au profit de celles considérées comme rentables De plus, avec l'avènement de la société Star Academy peut-on parler de culture de la consommation ? Comment la culture telle que nous la concevons aujourd'hui se développera-t-elle demain ? Le lien entre culture et politique est ancien et se traduit par diverses tensions, productives ou contre-productives selon les époques, les lieux, les personnes, les moyens mobilisés . La spécificité des politiques culturelles est souvent avancée pour identifier et protéger ce secteur d'activités ; elle est justifiée des productions culturelles qui se situent en dehors d'un marché économique autosuffisant. [...]
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