Le choix d'une structure financière d'une entreprise résulte de la confrontation de plusieurs facteurs à savoir des facteurs subjectifs (la volonté des dirigeants et des associés) et des facteurs objectifs (en fonction des possibilités). La structure financière est le fruit de la politique financière de l'entreprise. Elle permet de hiérarchiser les priorités, sélectionner les décisions et définir les objectifs.
L'objectif de ce travail est de présenter les critères de choix d'un mode de financement, on distingue à ce niveau les critères subjectifs (les préférences des décideurs en termes de mode de financement) et les critères objectifs établis sur la lumière d'une étude de faisabilité visant l'estimation de l'incidence du choix d'un mode de financement sur les principaux agrégats de gestion de l'entreprise.
[...] Le résultat d'exploitation est supposé égal au résultat puisqu'il n'y a pas de charges financières. Ainsi, le capital économique est supposé de sa part être égal aux capitaux propres en absence de dettes et donc on peut remplacer ces deux termes dans la formule de la rentabilité économique pour aboutir à la formule de la rentabilité des capitaux propres. Pour ce qu'est de l'entreprise endettée, une entreprise endettée, il faut y ajouter (la rentabilité comptable des capitaux propres) un supplément (parfois négatif) de rentabilité dû à l'effet de levier (différence entre la rentabilité de l'actif économique et le coût de l'endettement, multiplié par le rapport dettes/capitaux propres Incidence sur la liquidité Contrairement à la notion de solvabilité qui émerge à l'occasion de l'arrêt d'exploitation de l'entreprise, la liquidité pour une entreprise se définit comme étant son aptitude à faire face à ses échéances financières dans le cadre de son activité courante ; à trouver de nouvelles sources de financement et à assumer ainsi à tout moment l'équilibre entre ses recettes et ses dépenses Afin d'estimer l'incidence d'une structure financière sur cette variable, nous pouvons procéder à une analyse de la fluctuation des flux de trésorerie due aux changements des niveaux d'endettement et leurs modalités de remboursement. [...]
[...] On en a évoqué donc le concept de l'utilisation optimale des modes de financement, il convient donc de savoir en quoi consiste cette utilisation optimale tout en étudiant l'aspect théorique et pratique d'un choix d'un mode de financement. Après l'établissement de cette base d'analyse, nous concluons que le choix d'une structure financière d'une entreprise résulte de la confrontation de plusieurs facteurs à savoir des facteurs subjectifs et des facteurs objectifs. Le développement des marchés financiers[9] les entreprises pourraient trouver des modes financement alternatifs, qui seraient des substituts presque parfaits lorsqu'elles sont contraintes sur un marché particulier. Paulet (2003). [...]
[...] - La volonté des actionnaires et leur aversion au risque - La structure financière des concurrents - L'existence d'opportunités ou de contraintes sur les marchés de financement - La possibilité qu'il y ait des opportunités ou des contraintes sur les marchés de financement à une période donnée. Notons qu'aucune politique n'est meilleure à l'autre, tout dépend de l'objectif de départ visé par l'entreprise tout en tenant compte du coût du capital. Cependant, l'entreprise pour sa pérennité doit tenir compte du long terme. Le choix des modes de financement doit privilégier l'avenir si l'entreprise veut survivre. [...]
[...] 2-La hiérarchisation des priorités Selon F.Bouquerel, la politique financière de l'entreprise se définit à partir de trois critères : le profit ; la sécurité et le développement ».À ces trois critères correspondent respectivement la rentabilité ; l'indépendance et la croissance En fonction de l'ordre de priorité de ces critères, on obtient six politiques financières qui définissent chacun une structure financière. PSD-RIC Comme nous le montre la succession des variables, c'est la rentabilité des capitaux propres qui est recherchée avant tout. L'entreprise prend peu de risque et se limite donc à prendre des dettes à moyen terme. Les dépenses pour financer les investissements commerciaux et la recherche sont négligées. Cette politique hypothèque l'avenir de l'entreprise et cherche juste à réaliser des profits à court terme. [...]
[...] SDP-ICR Malgré que l'entreprise s'intéresse à l'indépendance financière (en ne s'endettant pas) elle se préoccupe de l'avenir de l'entreprise. Elle finance donc la croissance (recherche développement) par l'autofinancement. DPS-CRI Le développement de l'entreprise à long terme est le souci majeur de l'entreprise. Elle finance la croissance au moyen des dettes et l'indépendance financière est menacée. DSP-CIR La croissance est financée par les fonds propres. L'entreprise ne considère pas le profit à court terme ; il n'y a pas de distribution de dividendes afin de financer les investissements pour assurer une croissance durable. [...]
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