La crise actuelle est la conséquence d'éléments qui se sont succédé. Tout d'abord, il y a eu la crise Internet en 2001. Les Américains avaient beaucoup investi en bourse notamment sur le Nasdaq. La croissance américaine se fragilise. Après les attentats du 11 septembre 2001. Afin d'éviter la récession, les autorités monétaires américaines ont décidé d'investir massivement des liquidités. La Fed a inondé les marchés d'argent à court terme quasiment gratuit, ce qui a favorisé les prêts immobiliers à taux réduit et la création d'une bulle de l'immobilier.
Tout le monde connaissait l'existence d'une bulle immobilière (une trop grande quantité de liquidités sur le marché, et des conditions de crédit exceptionnelles) aux États-Unis et savait que les conditions économiques n'étaient plus là. Alan Greenspan, l'ancien patron de la Fed a prévenu plusieurs fois l'imminence d'une crise sur l'immobilier. Ainsi dès le mois mars 2007, le géant HSBC a provisionné pour la première fois ses encours sur l'immobilier.
En quelques semaines durant l'été 2007, la crise des prêts « subprimes », qui fut déclenchée par la non-solvabilité des emprunteurs et par une distribution des prêts de manière irrationnelle et sans véritable contrôle, s'est transformée en crise globale du crédit puis de la liquidité.
On peut alors se demander comment une simple crise immobilière américaine s'est transformée en crise économique mondiale. Quelles sont les conséquences de cette crise et quelles sont les solutions pour en sortir ?
Le terme de subprime est employé plus particulièrement pour désigner une certaine forme de crédit hypothécaire (mortgage), apparue aux États-Unis. Ce crédit immobilier est gagé sur le logement de l'emprunteur (hypothèque), avec un taux d'emprunt variable au cours du temps.
Au sens le plus large, un « subprime » (subprime loan ou subprime mortgage en anglais) est un crédit à risque, à taux plus élevé pour l'emprunteur, et donc avec un rendement plus important pour le prêteur afin de rémunérer le risque de non-remboursement, cependant limité par la garantie hypothécaire prise sur le logement. Pour que le crédit reste intéressant pour l'emprunteur, des montages sophistiqués avec des taux variables et des produits financiers complexes permettraient de maintenir des taux bas en début de prêt.
[...] Quelles sont les conséquences de cette crise et quelles sont les solutions pour en sortir? La crise des subprimes aux États-Unis La croissance du marché du prêt subprimes Le terme est employé plus particulièrement pour désigner une certaine forme de crédit hypothécaire (mortgage), apparue aux États-Unis. Ce crédit immobilier est gagé sur le logement de l'emprunteur (hypothèque), avec un taux d'emprunt variable au cours du temps. Au sens le plus large, un subprime (subprime loan ou subprime mortgage en anglais) est un crédit à risque, à taux plus élevé pour l'emprunteur, et donc avec un rendement plus important pour le prêteur afin de rémunérer le risque de non-remboursement, cependant limité par la garantie hypothécaire prise sur le logement. [...]
[...] Les principales données récoltées sont: l'age du candidat sa profession son revenu sa situation familiale le montant de ses crédits actuels l'historique de ses défauts de paiement Pour comprendre la mécanique de la crise des subprimes il faut repartir de la terminologie américaine qui distingue trois types d'emprunteurs en fonction de leur solvabilité : les primes : emprunteurs les plus solvables. Alt-A : catégorie intermédiaire de personnes a priori solvables, mais qui ont des difficultés à justifier de revenus réguliers (artisans par exemple). Les subprimes : emprunteurs les moins solvables. [...]
[...] La Réserve fédérale (plus communément appelée la Fed) constitue la banque centrale des États-Unis qui établit les taux d'intérêt directeurs. La Fed a pour objectif en principe le plein emploi, des prix stables et des taux d'intérêt à long terme peu élevés. En 2006, la Fed a augmenté les taux d'intérêt directeurs. Pourquoi une telle augmentation ? En réalité, la valeur du dollar a augmenté et afin de financer leurs besoins, les banques se sont retournées vers leurs clients en leur imposant des conditions plus sévères. [...]
[...] Recapitalisations possibles : les États membres de la zone euro qui le souhaitent pourront entrer au capital des banques, pour les empêcher de faire faillite. Plusieurs stratégies peuvent être mise en place pour sortir les banques, premières responsables, de la crise: se tourner vers les pays émergents: se sont ces pays qui sont devenus les créanciers du monde industrialisé. Ils détiennent trois quarts des réserves mondiales. Par exemple, la Chine est devenue le premier investisseur mondial ( le pays détient 1,4 trillion de dollars de réserve avec une augmentation mensuelle de 40 milliards de dollars). C'est un profond changement dans l'équilibre financier mondial. [...]
[...] Ceci a permis d'éviter une crise plus grave du système bancaire. L'insolvabilité des débiteurs et la chute des prix de l'immobilier ont provoqué la chute ou la faillite de plusieurs entreprises de prêts hypothécaires à risque, tels que la New Century Financial Corporation en avril 2007 conduisant à l'effondrement du prix des actions de l'industrie du crédit. La crise des subprimes a contraint les banques à procéder à des dépréciations d'actifs considérables et à réintégrer dans leur bilan les engagements de types SIV (structure de financement). [...]
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