Les subprimes sont des prêts accordés aux ménages américains, on les appelle aussi subprime mortgage et ils sont parfois qualifiés de NINJA (no income, no job, no assets).
Ce sont des ménages bénéficiant de peu de ressources, avec un patrimoine généralement nul ou très restreint et dont les seuls richesses sont les revenus mensuels ou le peu d'épargne qu'ils ont pu se constituer. Les établissements de l'époque ont donc accepté de leur concéder les fameux subprimes (prêts pourris), des prêts immobiliers de l'époque, à taux variable.
D'abord, il convient d'établir un bref résumé de la situation : l'économie se porte bien et le marché de l'immobilier poursuit son essor. Derrière ce contexte économique florissant, les établissements bancaires n'ont donc pas hésité à élargir les conditions d'accès au crédit (...)
[...] On les appelle les accélérateurs financiers via le crédit. Néanmoins, il y a toujours un moment où l'ascension n'est plus possible, où le sommet est atteint et il faut redescendre. Cette période correspond à l'instant où la confiance envers l'avenir commence à faire défaut, dans la foulée d'autres indicateurs les prix du marché stagnent, baissent, les investisseurs doivent faire face à des défauts de paiement etc et le marché est saturé, chute, la bulle explose, ouvrant d'autres perspectives de marchés, beaucoup moins attrayantes que celles prévues par les investisseurs. [...]
[...] Il s'agit des agences de notation. Leur rôle est d'établir une notation de l'ensemble des acteurs de l'économie financière, mais aussi des produits financiers présents sur les marchés. Les investisseurs se basent sur ces indicateurs pour établir leur plan d'investissement et se prémunir face à d'éventuels risques. Lors de la crise des subprimes, les agences de notation ont longtemps attribué une très bonne note aux produits financiers titrisés comme le CDO (mélange subprimes et actifs sûrs). Elles se sont contentées de travailler à partir des données que leur procuraient les établissements financiers à l'origine des différents produits (organismes de crédits immobiliers pour les ABS, les rehausseurs de crédits pour les CDO etc Néanmoins, ces agences avaient crée avec ces établissements de véritables relations commerciales et les intérêts de chacun été engagé dans les notes attribuées par les analystes financiers ils n'avaient donc pas vraiment intérêt à abaisser de manière significative leur notation Arrêtons nous désormais brièvement sur le comportement des banques lors de la crise. [...]
[...] Elle aura pour conséquence l'inconnu. L'inconnu pour les établissements de leur niveau de créances douteuses (subprimes) et donc des risques de non recouvrement dans lesquels ils sont engagés. Le défaut de confiance qui suivra cette vague de titrisation des subprimes entrainera une certaine paralysie des marchés financiers internationaux, les investisseurs attendent plus d'information et de transparence pour renouveler leur confiance vers de nouveaux investissements. - La troisième étape de cette crise, après avoir paralysée le marché interbancaire, puis les places boursières, va être la propagation de la crise financière, qui jusque là s'était bornée aux limite de l'économie fictive (banques, investisseurs, marchés de valeur mobilières, monétaire, interbancaire vers l'économie réelle, c'est-à-dire les entreprises, PME, ouvriers, artisans qui forgent l'économie telle qu'on l'a connaît quotidiennement. [...]
[...] Mais la crise aura fortement impacté la manière dont elles négocient. En effet, les difficultés économiques ont commencée pour elles à partir du moment où la notion de défiance vis-à-vis de son voisin sur le marché interbancaire à pris le dessus sur la notion de confiance. Elles ont alors stoppé les transactions, ou prêtée des capitaux entres elles, mais à des taux supérieurs à la normale. Les transactions sur le marché interbancaire étant devenus très compliqués, les banques centrales ont décidé de baisser leurs taux directeurs. [...]
[...] Les crises financières La crise des subprimes : 1. Les subprimes sont des prêts accordées aux ménages américains, on les appelle aussi subprime mortgage et ils sont parfois qualifiés de NINJA (no income, no job, no assets). Ce sont des ménages bénéficiant de peu de ressources, avec un patrimoine généralement nul ou très restreint et dont les seuls richesses sont les revenus mensuels ou le peu d'épargne qu'ils ont pu se constituer. Les établissements de l'époque ont donc accepté de leur concéder les fameux subprimes (prêts pourris), des prêts immobiliers de l'époque, à taux variable. [...]
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