A partir du milieu des années 1980, les entreprises ont de plus en plus recours à l'investissement et délaissent le biais classique du crédit bancaire pour se financer. Les banques de leur côté font naître en réponse des produits dérivés (ex : les dérivés de crédit) puis la titrisation. On assiste donc à cette période, à la financiarisation de l'épargne des ménages, la déréglementation, et l'essor de la finance de marché. Les entreprises ont recours au levier de l'endettement, elles cherchent à accroître leur valeur en bourse pour attirer les capitaux.
On assiste au développement de la finance structurée et à l'ascension de nouveaux acteurs : mécanisme de titrisation, marché des produits dérivés, rôle des fonds spéculatifs et centres off-shore, des sociétés de capital-investissement, des fonds souverains. Par les produits dérivés, on a une mise en circulation de quantité hors-norme de monnaie sans règles ni contrôles. (Ex : les dérivés de crédit, dont l'objectif de départ était de répartir les risques de défaut)
[...] Nouriel Roubini, de la Stern School of Business (NY University), docteur en économie, était surnommé Dr Doom Mr Catastrophe) depuis les années 2000 à cause de ses prédictions pessimistes. Depuis l'automne 2008, il est devenu celui qui avait prédit la crise : Les Etats-Unis risquent de connaître une grave récession dans les mois et années à venir [en s'appuyant sur une prévision de l'effondrement des crédits hypothécaires, à cause d'emprunteurs non solvables et de risques adossés aux crédits bancaires sous forme de titres toxiques dispersés dans le système financier provoquant sa paralysie et l'effondrement des Hedge Funds et banques d'investissement.] Sources - Articles de presse : articles cités recherchés dans la base de données Factiva. [...]
[...] En Europe, la crise a eu un impact surtout à cause de l'effondrement des cours en bourse. Les conséquences de la crise Une prise de conscience : la nécessité de réglementer et le retour de l'Etat La conséquence principale de cette crise est sans nul doute la prise de conscience quant à la fragilité de notre système financier. Certains n'auront pas hésité à qualifier cette crise de faillite du libéralisme tel que nous le connaissons. On constate en effet la nationalisation de banques en Europe et aux Etats-Unis, l'intervention de l'aide publique, une finance aujourd'hui stigmatisée Ci-git le libéralisme, 1979-2008 La Tribune du 09/10/2008). [...]
[...] Avec elles, les véhicules de la titrisation : les fonds communs de créances (émettrices d'ABS). Déjà, on peut pressentir un fort risque de contagion dû à l'éparpillement des risques, ainsi qu'un risque d'illiquidité. Causes et mécanismes de la crise La crise des subprimes Les subprimes sont des prêts immobiliers qui ont été accordés à des ménages américains aux revenus modestes, donc à haut risque de défaut. De plus, ces prêts sont à taux variables et de niveau élevé. Après le 11/09/01, on veut éviter la récession, la Fed baisse donc ses taux directeurs. [...]
[...] La crise financière et économique de 2007-2008 - causes et conséquences sur la croissance Introduction : la finance de marché A partir du milieu des années 1980, les entreprises ont de plus en plus recours à l'investissement et délaissent le biais classique du crédit bancaire pour se financer. Les banques de leur côté font naître en réponse des produits dérivés (ex. : les dérivés de crédit) puis la titrisation. On assiste donc à cette période, à la financiarisation de l'épargne des ménages, la déréglementation, et l'essor de la finance de marché. [...]
[...] En Afrique et au Moyen-Orient, on assiste à une inflation et une augmentation du prix des produits alimentaires, qui risque de fragiliser les économies nationales. Notamment les pays exportateurs de pétrole, donc la monnaie et l'économie sont fortement arrimées au $ américain ; et les pays exportateurs de produits de base, dépendants de la consommation dans les pays avancés. L'augmentation du prix des produits alimentaires et des matières premières contribue encore davantage, en 2008 et début 2009, à l'aggravation des conséquences sur l'économie réelle. Ces hausses s'expliquent notamment par la spéculation. [...]
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