Le marché des subprimes est constitué de crédits à risques comprenant les prêts hypothécaires, les cartes de crédit, les locations de voitures accordées aux États-Unis à une clientèle peu solvable (client ayant des difficultés d'accès à la propriété). Ce marché très poussé aux États-Unis depuis 2001 avec 200 milliards USD, valait près de 640 milliards USD en 2006 soit 63% des prêts immobiliers américains; en 2007 c'était un marché de prêt de 8400 milliards d'encours de crédit. La législation de 1977 « Community Reinvestment Act » obligeait les établissements de crédit à prêter à des personnes à revenus modestes.
La crise des crédits subprimes américains est une crise financière et boursière, déclenchée en 2006 par un krach des prêts hypothécaires à risque aux USA dont on a pris conscience en février 2007, puis qui a évolué en crise financière mondiale à partir de l'été 2007. L'immobilier américain connaît depuis plusieurs mois une correction baissière assez marquée, très nette sur le segment, perceptible sur des segments voisins.
Comment s'est développée cette crise américaine ? On sait que l'économie américaine est la base de l'économie mondiale, car les États-Unis détiennent la monnaie principale d'échange. Un effondrement de l'économie va-t-il se répercuter par divers moyens sur l'économie mondiale ? Quels sont donc ces moyens de transmissions des effets de la crise ? Peut-on craindre un processus similaire en France, ou un ébranlement du marché immobilier français ?
[...] Et les prix de l'immobilier ont chuté en moyenne de 18% dans plusieurs régions américaines à partir de 2006. Avec la baisse du marché immobilier américain, la valeur des habitations est devenue inférieure à la valeur du crédit qu'elles étaient censées garantir. Par conséquent, les emprunteurs se retrouvèrent confrontés à une hausse de leurs mensualités alors que la valeur de leur bien diminuait, et les plus fragiles furent alors incapables de faire face à leurs remboursements. Par une politique de gestion du risque, les organismes de prêts sont censés pouvoir supporter le délai de recouvrement des créances aux débiteurs, si ces cas sont limités; c'est-à-dire que si les banques jugent que le débiteur du prêt ne traverse qu'une difficulté passagère, elles essaient de trouver une solution. [...]
[...] Actuellement, avec la performance publiée du premier semestre, la croissance française devrait être aux alentours de en moyenne. Immobilier en France : l'atterrissage en douceur n'est pas remis en cause Le choc financier actuel s'est déclenché sur de turbulences du crédit américain. L'immobilier américain connaît depuis plusieurs mois une correction baissière assez marquée (ventes de logements, mises en , prix), très nette sur le segment , perceptible sur des segments voisins. Peut-on craindre un processus similaire en France, ou ébranlement du marché immobilier français crise financière en cours ? [...]
[...] Le 29 Août, BNP Paribas annonce la fin du gel. Les fonds ont rouvert courant septembre avec des décotes d'au maximum 1,21%. La crise de liquidité bancaire Comme les activités des banques de financement et d'investissement sont les moteurs de l'économie, les inquiétudes sur les engagements financiers directs et indirects sur les crédits à risque ont entraîné une crise de confiance. Les banques touchées ont perdu les sources de refinancement, la dévalorisation du marché interbancaire et des émissions d'ABCP (asset- backed commercial paper). [...]
[...] Ainsi les prix des habitations sont tombés en dessous des valeurs prévues. Cela a engendré des incertitudes sur les risques qui se sont développés dans diverses sources financières qui étaient utiles à la progression du PIB américain. Par les positions dominantes sur les relations internationales et économiques que les États-Unis entretiennent avec le reste du monde, cette crise s'est développée à 'échelle mondiale et tous les secteurs économiques ont été touchés par la crise à partir du 10 Août 2007. [...]
[...] Les entreprises ont réduit ces dernières années leur taux d'endettement. Celui des ménages s'est accru, mais reste assez modéré ( du total des revenus en mars 2007) et très nettement inférieur à celui d'autres pays, notamment anglo-saxons ; - les conditions d'accès au crédit ne devraient être que marginalement resserrées en Europe. Selon les résultats de la dernière enquête (juillet 2007) de la BCE auprès des banques de la zone euro, les conditions de crédit aux entreprises ne devraient que très légèrement se tendre avec les turbulences du marché du crédit. [...]
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