Le crédit à court terme aux entreprises représente la somme mise à disposition de ces dernières par leur banquier pour une période inférieure à deux ans. Il se fait habituellement sous forme de prêts d'exploitation à terme et de marges de crédit renouvelables. Ces types de crédits financent les activités quotidiennes de l'entreprise.
Depuis que les États-Unis ont été l'épicentre du séisme financier que traverse l'économie mondiale aujourd'hui, avec l'effondrement des crédits immobiliers octroyé aux ménages les plus pauvres. La forte chute du marché immobilier américain a provoqué la faille des organismes de crédit dont les clients ne sont plus solvables.
La crainte suscitée par la faillite successive de plusieurs banques d'affaires a engendré une crise de confiance qui a abouti à la création d'un mouvement de panique sur les marchés boursiers. Le prolongement de cette crise a causé une baisse de la valorisation des portefeuilles ainsi que de la capitalisation des firmes, qui fut suivi par une forte baisse da la consommation. Tout ceci a eu un impact négatif sur l'activité économique.
Les entreprises en difficulté ont plus que jamais besoin de financements il en est de même pour les entreprises encore en bonne santé qui auront toujours besoin de financement leur permettant de se développer.
Or le problème qui se pose est que les banques ont augmenté leur sévérité en matière d'appréciation du risque. Et c'est devenu de plus en plus difficile pour les entreprises de trouver des crédits à court terme. Ainsi, cette situation nous amène à réfléchir sur les facteurs techniques et pratiques qui ont conduit les banques à restreindre le crédit à court terme aux entreprises.
[...] Mais la nature des risques pris en compte a été enrichie. Dorénavant on prend en compte le risque de marché, le risque de crédit et le risque opérationnel. Le Bâle II détermine trois aspects fondamentaux : - Le ratio de solvabilité Mc Donough c'est-à-dire l'exigence de fonds propres - La procédure de surveillance de la gestion des fonds propres ; - La discipline du marché par la transparence dans la communication des établissements. a. Le ratio Mc Donough Les accords de 1988 ont rendu plus subtile l'exigence des fonds propres. [...]
[...] La rentabilité économique La rentabilité économique compare le revenu obtenu par l'entreprise c'est-à- dire les profits réalisés avant paiement des intérêts sur les emprunts aux capitaux engagés dans la production, quelle que soit leur origine. Ces fonds propres qui représentent les ressources internes à l'entreprise qui se décomposent en liquidités apportées par les actionnaires, en profits non distribués et en capitaux empruntés. Il s'agit ici de mesurer la performance de la mise en œuvre des capitaux, indépendamment de leur mode de financement. Le taux de rentabilité économique représente donc le rapport entre le résultat et l'actif mesure la capacité de l'entreprise de dégager un résultat en utilisant l'ensemble des moyens. [...]
[...] Les banques qui continuent leur activité sont réticentes à prendre des risques avec de nouveaux emprunteurs. La dégradation de la situation des banques les conduit à devenir plus restrictives dans la distribution de crédit. II Le profil de l'emprunteur Dans cette partie, nous démontrerons que la restriction des crédits à court terme est aussi due à la situation économique des entreprises aujourd'hui qui courrent pour la plupart à la faillite. Il faut savoir que quand tout va bien, les critères s'élargissent et le prêt est plus aisé alors que lorsque les temps sont durs, les normes d'octroi de crédit se resserrent. [...]
[...] Une fois le prêt ou l'investissement réalisé, il reste à vérifier que les ressources engagées le sont conformément aux plans et que les promesses de remboursement ou de rendement seront tenues. La réalité est que les marchés financiers sont devenus plus volatils l'information contenue dans les signaux de prix qui ne reflète pas la réalité économique renforce l'incertitude. Ces facteurs peuvent empêcher un comblement progressif de l'écart entre les prix observés et ce qui est considéré comme la juste valeur. [...]
[...] Cette notion est largement présente dans la gestion de l'entreprise. Dans ce sens, les risques peuvent mettre en péril la compétitivité, l'image, les produits, marques et services, la situation financière, en bref la survie de l'entreprise. Le risque élevé est associé à une forte amplitude de variation de revenus. Ainsi, lorsqu'une entreprise est exposée à des flux de trésorerie volatils, les investisseurs sont incités à réduire cette volatilité et les coûts qu'elle engendre lors de la conclusion des contrats de financement. [...]
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