En ce qui concerne le risque de crédit, il se trouve au coeur même de l'activité bancaire et constitue l'un de ses enjeux majeurs. Il s'agit du risque de perte lié à la défaillance d'une contrepartie et donc à son incapacité de faire face à ses engagements vis-à-vis de la banque . Il est inhérent au métier de banquier. Ce risque est critique pour un établissement de crédit car le défaut d'un petit nombre de clients importants peut suffire à le mettre en difficulté. Néanmoins, il est essentiel pour la banque car s'il est bien analysé et géré, il peut représenter l'une des principales sources de profit.
Dans ce mémoire, je vais m'intéresser particulièrement à l'analyse du risque de crédit qui découle de l'activité principale de l'agence du Roussillon, à savoir l'octroi de crédit aux particuliers ainsi qu'aux professionnels.
Les questions qui se posent sont donc de savoir, d'une part, comment et par quels moyens peut-on apprécier et évaluer les risques liés à un crédit pour aboutir ainsi à prendre la décision adéquate à la fois pour son établissement et pour son client ? D'autre part, quelles sont les techniques adaptées et nécessaires à mettre en place afin de couvrir au maximum ce risque de crédit ? (...)
[...] En effet, la gestion des risques est devenue l'une des premières préoccupations de la Société Générale. Notamment, la mise en œuvre de la réforme de Bâle II a introduit de nouveaux indicateurs de risque qui ont permis une meilleure évaluation du risque de crédit, tant sur le client, qu'il soit un particulier ou un professionnel, que sur la transaction de crédit. La Société Générale a donc choisi l'approche avancée qui lui permet d'attribuer une cotation qui est le reflet de la situation financière de chacun de ses clients tout en continuant de consulter les fichiers mis à sa disposition par la Banque de France. [...]
[...] La cotation Banque de France participe ainsi à l'efficacité des dispositifs promus par l'accord de Bâle II qui visent à encourager une analyse plus objective et différenciée du risque de crédit, et à favoriser une plus grande transparence des relations entre les banques et les entreprises. - Le Fichier national des Incidents de remboursement des Crédits aux Particuliers (FICP) voir annexe B2 Le FICP centralise les incidents de paiement liés aux crédits accordés aux particuliers et les informations relatives à une procédure de traitement des situations de surendettement dans le but d'aider à la prévention et au règlement des difficultés liées au surendettement des ménages. C'est donc également un outil essentiel d'aide à l'évaluation du risque de crédit. [...]
[...] Ils naissent des décalages temporels qui existent dans le cycle d'exploitation et de leur reproduction d'un cycle à l'autre. Si l'on postule que le cycle d'exploitation est la résultante de flux physiques et de flux financiers, alors les BFR naissent des décalages constatés entre ces 2 catégories de flux. (La Trésorerie Nette Elle correspond à la différence entre le FR et le BFR. Elle peut être sur- équilibrée : c'est une situation pénalisante pour l'entreprise puisque ce sont des ressources stables improductibles. [...]
[...] A la Société Générale, les scores d'octroi de crédit à la clientèle permettent d'évaluer la solvabilité de chaque client sous la forme d'une note qui correspond à un niveau de probabilité de défaillance. La technique du score de crédit permet ainsi d'accepter ou de refuser les demandes de crédit de la clientèle. Les taux de refus sont variables selon les types de financement. Par ailleurs, il est possible de déroger aux résultats des scores au vu notamment d'informations non prises en compte dans le score et pour des raisons commerciales. [...]
[...] En effet, à travers l'étude des dossiers, sont exposées les techniques de couverture du risque de crédit mises en place au sein de la Société Générale. Celles-ci s'avèrent très performantes et permettent, non seulement de répondre aux attentes et aux exigences des clients mais également de limiter le risque de non - remboursement du crédit. Cependant, force est de constater que malgré les moyens mis en œuvre, le risque de crédit est inhérent au métier de banquier et on ne peut l'occulter. La prise de risques n'est - elle par le propre du métier de banquier ? [...]
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