Dans ce travail nous allons exposer et discuter les apports économiques et financiers de la théorie d'agence au développement de la théorie de la structure de propriété de l'entreprise. Jensen et Meckling (1976) notent que l'omission à dessein du terme structure de capital du titre de l'article permet de ne pas prendre en considération les quantités relatives d'actions, d'obligations et de warrants, qui représentent le passif de l'entreprise... Notre théorie implique qu'il existe une autre importante dimension à ce problème, à savoir le nombre d'actions détenues par les dirigeants de l'entreprise et celles détenues par les investisseurs externes.
[...] Partage du risque entre actionnaire et mandataire Le problème de partage du risque entre actionnaire et mandataire, est un aspect fondamental de la théorie d'agence. La référence à une fonction d'utilité, traduisant l'attitude des investisseurs face au risque, est souvent spécifiée. Dans le cadre d'un modèle monopériodique, on suppose généralement que la fonction d'utilité du mandant et mandataire, est une fonction exponentielle du type : = 1 e-Ax, conduisant à un coefficient constant d'aversion absolue au risque, soit A. D'autres simplifications peuvent être introduites dans le modèle en considérant, par exemple, que les revenus des actifs sont normalement distribués et que le partage du risque est linéaire. [...]
[...] et Montmorillon B., (1987), De nouvelles théories pour gérer l'entreprise, Economica. Jensen M.C. et Meckling W., (1976), Theory of the Firm: Managerial Behavior, Agency Costs and Ownership Structure, The Journal of Financial Economics, vol p. 305-360. Leland H. et Pyle D., (1977), Informational Asymmetries, Financial Structure and Financial Intermediation, The Journal of Finance 371- 388. Miller M.H., (1977), Debt and Taxes, The Journal of Finance, vol 261-275. Modigliani F. et Miller M.H., (1958), The Cost of Capital, Corporate Finance and the Theory of Investment, American Economic Review 48, pp. [...]
[...] Les apports économiques et financiers de la théorie des coûts d'agence dans l'explication de la structure financière des entreprises Dans ce travail nous allons exposer et discuter les apports économiques et financiers de la théorie d'agence au développement de la théorie de la structure de propriété de l'entreprise. Jensen et Meckling (1976), notent : L'omission à dessein du terme structure de capital du titre de l'article permet de ne pas prendre en considération les quantités relatives d'actions, d'obligations et de warrants , qui représentent le passif de l'entreprise Notre théorie implique qu'il existe une autre importante dimension à ce problème, à savoir le nombre d'actions détenues par les dirigeants de l'entreprise et celles détenues par les investisseurs externes L'objectif poursuivi par les auteurs est d'expliquer un certain nombre d'interrogations : - Pourquoi un entrepreneur ou un gestionnaire dans une entreprise ayant une structure financière mixte (contenant aussi bien des dettes que des fonds propres), choisira une série d'activités pour l'entreprise, de telle sorte que la valeur totale soit inférieure à ce qu'elle devrait l'être s'il en était le seul propriétaire. [...]
[...] Puisque les deux projets A et ont la même valeur marchande, pas de coûts d'agence supplémentaires pour les parties. BHS (1985) notent que la situation est plus sérieuse, lorsque le projet le plus risqué a une valeur marchande plus faible. Bibliographie Bellalah M., (2004), Finance moderne d'entreprise, Economica, 2ème édition p. Black F. et Scholes M., (1974), The effects of dividend yield and policy on common stock prices returns, Journal of Financial Economics pp. 1-22. Charreaux G., Couret A., Joffre P., Koeing G. [...]
[...] Les obligataires peuvent être considérés comme les véritables propriétaires et ce faisant, peuvent émettre des options d'achat (fonds propres) sur les actifs de la firme. Dès lors que le modèle de Black et Scholes (1973) considère que la valeur de l'option d'achat augmente avec la variance des cash-flows, les actionnaires vont augmenter la valeur marchande des actions, en détriment des obligataires, et ce en choisissant des projets très risqués. Pour illustrer cette idée, BHS (1985) supposent que la firme a le choix entre deux projets A et B de risques différents. [...]
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