Avoir une idée novatrice ou l'intime conviction qu'un projet est révolutionnaire et qu'il donnera un avantage compétitif à l'entreprise ne suffit pas. En plus du coût réel de la dépense, les décideurs doivent prendre en considération le mode de financement de cet investissement.
[...] Nature du besoin Même si l'on ne peut pas assurer qu'un investissement d'actif immobilisé (haut de bilan) est généralement financé par l'une ou l'autre source, on peut certainement assurer qu'un financement de bas de bilan (stocks, créances), appelé financement de BFR, la société se tournera essentiellement vers de la dette (bancaire), de la mise à l'escompte ou vers des sociétés spécialisées (affacturage). Risque du projet Plus le projet que je souhaite réaliser est jugé risqué, plus l'obtention d'une ligne de crédit auprès d'un établissement bancaire est difficile à obtenir. En effet, les banques tentent de ne pas prendre de risque, ou plutôt de le minimiser, en contrepartie d'une rémunération fixe. La notion de risque est associée à notre actionnaire. Elle est valorisée par la prime de risque et par une rémunération cette fois variable, indexée sur nos résultats (dividendes). [...]
[...] Il convient donc d'identifier ces facteurs afin de pouvoir agir dessus et tenter de les maîtriser. Cela permet d'être plus à l'aise et conscient des difficultés auxquelles nous ferons face dans le cas d'une modification de la structure financière afin de maximiser la valeur de l'entreprise. Variation de la structure financière variation du CMPC variation de la valeur de l'entreprise. Il conviendrait maintenant de continuer notre analyse de détermination de la structure optimale par d'autres techniques, comme l'approche par le résultat opérationnel, la maximisation de la différence entre rentabilités financières (ROE) et les coûts des fonds propres ou encore l'arbitrage qu'il existe entre économies fiscales de l'endettement et coûts de faillite. [...]
[...] Donnez des exemples. Introduction Avoir une idée novatrice ou l'intime conviction qu'un projet est révolutionnaire et qu'il donnera un avantage compétitif à l'entreprise ne suffit pas. En plus du coût réel de la dépense, les décideurs doivent prendre en considération le mode de financement de cet investissement. Une entreprise peut lever des fonds de différentes manières : - La société peut émettre des actions, et donc augmenter son capital : on parlera alors d'un financement de marché - La société peut également lever des fonds grâce aux établissements financiers ou à l'émission d'obligations - Enfin, elle peut également décider de financer par rétention de profit : l'autofinancement Cette combinaison de ressources conduit à former la structure financière de la société. [...]
[...] Le statut juridique peut largement être une contrainte dans le choix d'un financement. En effet, à titre d'exemple, seules les entreprises publiques peuvent prétendre aux titres participatifs, seules les sociétés de capitaux peuvent émettre des obligations ou des actions Conclusion La notion de risque est prépondérante dans notre analyse. Elle illustre parfaitement le rôle qu'endosse chacun des apporteurs de capitaux : plus la notion de risque est présente au travers de l'entreprise et de son contexte, plus l'actionnaire est plus facilement engageable dans la levée de fonds. [...]
[...] Facteurs externes Nous analyserons dans cette seconde partie les facteurs externes auxquels les entreprises se heurtent aujourd'hui. Secteur Plus le secteur de l'entreprise est dit risqué, plus l'octroi de crédit est difficilement envisageable ou alors à un taux élevé. Une étude de Dumontier&Bah (1996) démontre par exemple que les secteurs à forte dépense en R&D sont peu endettés, car ils sont jugés instables (forte innovation = probabilité de faillite) et donc risqués Le secteur des biotechnologies par exemple est considéré comme risqué (très forte dépense en R&D qui en plus sont des coûts fixes). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture