Les changements dans l'environnement politique international ont eu un profond effet aussi bien sur les relations internationales que domestiques des pays. La géopolitique mondiale, les structures et les relations commerciales ont commencé à changer de telle façon que les théories et modèles traditionnels offrent peu d'éléments d'analyse et de compréhension. Le champ de recherche sur le « risque-pays » n'a pas dérogé à cette situation. Les premières théories sur le sujet occultent les variables culturelles dont on ne peut ignorer la prégnance dans l'analyse du monde des affaires contemporain. En effet, de degré de gravité et de complexité différents, les conflits de la période d'après guerre froide illustrent tous le fait que l'une des caractéristiques du nouvel ordre mondial est l'émergence de l'appartenance culturelle ou ethnique comme un repère identitaire et une source d'instabilité internes qui s'intensifient, débordent les frontières nationales et engendrent des problèmes politiques et de sécurité internationale.
[...] Il y a une dizaine d'années, qui avaient noué une alliance avec les Hima de l'Ouganda dans le but d'envahir le Rwanda et de renverser le gouvernement Hutu. Le terrorisme international que connaît le monde ces dernières années est aussi une preuve du développement de la collaboration des mouvements terroristes ou de revendication. Bibliographie D'Arvisenet P., (2004), Finance internationale, Dunod p. Dupuy M., Cardebat J-M. et Jegourel Y., (2006), TD Finance internationale, Dunod p. Hassid O., (2005), La gestion des risques, Les topos, Dunod p. Lenain P., (1989), Le risque politique, Paris, Economica p. [...]
[...] Enfin, un fait semble être certain aujourd'hui s'agissant des conflits ethniques ou culturels. Ils se transnationalisent Les racines de cette transnalionalisation peuvent se trouver dans plusieurs facteurs. On pourrait distinguer les répercussions économiques sur les pays partenaires par l'intermédiaire de liens commerciaux et la transmission des conflits même à d'autres pays, voisins ou non. Keller (2002) note que lorsqu'il existe des groupes ethniques parents dans des pays voisins, les conflits ethniques peuvent intentionnellement ou non devenir transnationaux. La diffusion des conflits implique des flux de l'information d'une communauté ethnique ou d'un Etat à une autre communauté ou à un autre Etat qui présente déjà une forte probabilité d'instabilité basée sur le pluralisme culturel. [...]
[...] Cette région est connue comme les poumons économiques de la RDC grâce à ses exploitations minières. De 1993 à 1994, le gouverneur de la province du Katanga a initié une véritable persécution des Kasaï qui ont vécu dans la région depuis plus de deux siècles. Les Kasaï étaient plus riches que les Katangais et occupaient des postes plus importants. Selon la Mission de l'ONU au Congo, des milliers de Kasaï ont été tués et plus de séquestrés dans des conditions inhumaines avant d'être évacués dans la province voisine de Kasaï, où la plupart d'entre eux n'avaient jamais mis pied auparavant. [...]
[...] A long terme, la politique préférentielle peut avoir deux effets. Elle peut conduire, d'une part, à un ressentiment collectif de la part de l'ethnie discriminée et, d'autre part, à des revendications du groupe culturel privilégié des droits sur les ressources en se basant sur les dispositions prises par le passé. Par exemple, la population de la région de l'Abkhazie, en Géorgie, exploitait les fermes les plus riches et son contrôle sur l'administration locale lui permettait d'être économiquement avantagée par rapport aux paysans géorgiens, dont les fermes collectives sont moins subventionnées et subissent des contrôles rigoureux du pouvoir central. [...]
[...] En se basant sur ce critère, les conflits ethniques peuvent être expliqués par la diversité et la politisation ethnique ainsi que la situation économique du pays. La diversité et la politisation ethnique Certains auteurs insistent sur l'équilibre ethnique du pays comme un facteur causal des conflits. En effet, la probabilité de conflits sociaux est très élevée si le pays est constitué de groupes ethniques d'égale importance. C'était le cas de la Yougoslavie. Par contre, une minorité ethnique dont la population est moindre, mais concentrée sur un espace géographique comme celle de l'Inde, des Etats Baltes, de Sri Lanka et de la Turquie, peut prédisposer l'Etat à prendre des mesures coercitives. [...]
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