De nombreuses normes comptables existaient en Europe : tout d'abord les normes nationales, élaborées selon des modèles spécifiques et des procédures différentes, propres à chaque pays (par exemple, alors que le plan comptable est décrété par les Pouvoirs Publics en France, la comptabilité anglo-saxonne est élaborée de manière continue par les professionnels) ; les normes américaines (US GAAP) ; et les normes internationales (IAS) ...
[...] Les éléments non courants sont par défaut tous les autres éléments. Sur le compte de résultat Les sociétés procédant à une réévaluation de leurs immobilisations devraient constater, dans leurs comptes, un amortissement plus élevé (à durées d'amortissement égales et en tenant compte d'une valeur résiduelle nulle). Les capitaux propres se trouveront accrus du fait de la réévaluation, mais les résultats seront minorés par l'augmentation des amortissements. Dans le cadre de ces nouvelles normes, le poste résultat exceptionnel va disparaître. En effet, la plupart des éléments aujourd'hui considérés comme exceptionnels relèvent désormais des activités ordinaires et opérationnelles de l'entreprise ou d'autres produits et charges. [...]
[...] Ces deux nouveaux indicateurs remplacent l'ancien résultat exceptionnel. De plus, il existe deux présentations du compte de résultat : la présentation par nature peu prisée par les financiers puisque limitée au niveau de l'analyse et la présentation par destination plus utilisée car elle permet de mesurer la performance d'une entreprise. Autre nouveauté dans le compte de résultat, c'est le coût de l'endettement financier qui représente le coût de financement net de l'entreprise pendant l'exercice. Outre ces changements sur le bilan et le compte de résultat, d'autres conséquences sont liées à la mise en place de ces nouvelles normes. [...]
[...] Parce qu'il supprime les effets de décisions financières et comptables, l'EBITDA peut fournir une bonne comparaison terre à terre. Par exemple, l'EBITDA comme pourcentage des ventes (plus le ratio est élevé, plus la profitabilité est élevée) peut permettre de déterminer l'entreprise la plus performante. Ce ratio peut aussi être utilisé pour évaluer les différentes tendances des industries sur une période donnée. Parce qu'il élimine l'impact des grandes politiques d'investissements en capitaux et les amortissements, il permet de comparer la profitabilité des industries dites lourdes (comme les entreprises automobiles) par rapport aux industries high-tech. [...]
[...] La principale conséquence de la mise en place de ces normes est la primauté du bilan sur le compte de résultat. Conséquence pour le bilan Les capitaux propres, définis dans les normes IFRS, sont les plus affectés par les nouvelles normes car toutes les modifications, qu'elles portent sur les actifs et les passifs ou sur les produits et charges, se répercuteront en fin de processus sur eux. De fait, alors que, jusqu'ici, les capitaux propres étaient relativement stables dans le temps (hors situations particulières), ils devraient subir des changements plus fréquent à présent. [...]
[...] D'autre part, se pose également la question des coûts de mise en œuvre et de la complexité du processus. Les conséquences comptables des nouvelles normes - Les immobilisations Les conséquences comptables des nouvelles normes dans le traitement des immobilisations touchent principalement à trois aspects à savoir le coût d'acquisition, la décomposition en composants et la dépréciation des immobilisations. - L'amortissement Avec le passage aux IFRS une nouvelle définition de l'amortissement est prise en compte. L'amortissement est désormais la consommation des avantages économiques attendus d'un actif. [...]
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