On voit qu'aujourd'hui, les comptes d'assurances vie en banque sont rémunérés à un taux de 5 %. Le taux de rémunération des obligations (à 15 ans) est autour de 16 %. Le taux de rémunération des titres de propriété est selon le type d'entreprise qui est financée, entre 18 à 40 %.
On constate que pour une entreprise qui investit, son intérêt est de trouver des investissements dont les prix sont les moins onéreux possible qui sont les crédits accordés par les banques. C'est pour cela que les banques jouent un rôle central dans tout le système. Elles jouent aussi un rôle central pendant les crises. La banque joue un rôle fondamental, car ce sont les crédits bancaires qui ont le cout pour les entreprises le moins élevé. Donc les entreprises vont d'abord solliciter leur banquier sur 2 registres différents : sur un plan de financement de l'investissement c'est-à-dire à travers des crédits à long terme (l'entreprise doit présenter un business modèle c'est-à-dire une manière de faire du profit avec un projet industriel, dire quels sont les prévisions des banques, etc.). L'entreprise négocie aussi avec la banque sur la finance de financement de court terme c'est-à-dire à travers des crédits à court terme = crédits revolving = crédit qui crée la monnaie (la banque demande d'avoir les comptes de trésorerie, les entrées et les recettes par mois, pour connaitre quels sont les besoins de financement avec les dates précises. Les comptes de trésorerie sont considérés comme des plans de trésorerie pour financer leur activité à court terme).
[...] Pour éviter l'aléa moral, il faut construire des relations à LT entre la banque et l'entreprise et pour éviter le risque de sélection adverse, il faut limiter le montant du crédit (pas jouer uniquement sur le taux d'intérêt et le spread). Quel va être le critère de jugement à la banque pour limiter le montant de ces crédits qu'elle accorde ? La banque va examiner les collatéraux c'est-à- dire les actifs qu'une entreprise est capable de proposer à la banque comme garanties bancaires. Par exemple, lorsqu'on achète un ordinateur à crédit, en réalité, on n'est pas propriétaire de l'ordinateur. On a mis l'ordinateur en collatéral. [...]
[...] Les activités de front Office sont les personnels dans une institution financière qui sont en contact avec le public. Les activités de back-office sont celles qui font de l'analyse de risque, de la gestion de portefeuille, de la diversification des risques, etc. Cette activité de back-office se fait sur la base d'une exploitation de l'information publique. Les directions d'entreprise dans ce contexte se tournent de manière privilégiée vers la banque, sauf que la banque va être en situation dans un rapport de force qui va lui permettre d'accepter ou non les projets de l'entreprise. [...]
[...] Ces risques se traduisent par un seul risque, le risque de défaut, c'est le risque lié au crédit lui-même. Pour apprécier ce risque de défaut, elle doit apprécier le risque industriel derrière le projet qui est financé, mais elle doit aussi apprécier 2 autres risques qui sont : - Risque d'aléa moral : On a un aléa moral dans le sens ou le crédit que la banque accorde, la personne peut ne pas honorer ses engagements, car la personne aura masqué une partie de la réalité. [...]
[...] Ce risque est la 2ème principale composante du risque de défaut. La 1ère composante est l'affaire ne marche pas comme l'entreprise l'avait prévu. Le fait de constituer des relations à LT entre le banquier et l'entreprise est une possibilité de créer des relations de confiance et donc de combattre l'aléa moral. - Risque de sélection adverse : On apprécie un risque relativement élevé pour telle entreprise ou telle activité, on va donc dire à l'entreprise qu'on veut bien accorder un prêt à LT mais à un taux d'intérêt relativement élevé par exemple). [...]
[...] L'information financière que la banque a par l'activité dite de monitoring, qui est l'activité de suivi des crédits accordés aux entreprises, est une information privée qui sera particulière et individualisée à chaque entreprise. Cela donne à la banque une très grande connaissance de la situation et de l'activité de l'entreprise. Le compte de résultat et le compte du bilan sont publics, tous les autres comptes sont privés. Donc la banque va disposer d'une information privée sur l'efficacité de l'entreprise. Et c'est sur cette base que la banque va effectuer des arbitrages. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture