Exposé de finance synthétique tentant d'expliquer le fonctionnement de la coassurance et de la réassurance, deux techniques essentielles au secteur des assurances pour la réalisation de leurs impératifs de division et de dispersion des risques selon la loi des grands nombres.
[...] Cette société apéritrice réalise la conclusion du contrat, encaisse les primes, les répartit et indemnise les sinistres. Lorsque plusieurs assureurs passe ensemble un contrat de coassurance obligatoire pour des sinistres exceptionnels, on dit que ces affaires sont en consortium (c'est le cas pour les gros risques industriels ou immobiliers II) La réassurance C'est l'opération par laquelle une entreprise d'assurance se fait assurer à son tour pour tout ou partie des risques qu'elle demeure seule à garantir à l'égard de l'assuré. Dans ce cas, il n'y a aucune relation juridique entre l'assuré et le réassureur. [...]
[...] L'assureur qui garantit s'appel le cessionnaire. Le cessionnaire qui demande à son tour la garantie d'un autre réassureur s'appel le rétrocédant. Le contrat qui lie le cédant et le réassureur s'appel le traité de réassurance. Pour l'assurance terrestre, cela est exceptionnel car l'assureur direct a besoin d'une garantie immédiate des risques entrés dans son portefeuille et le réassureur a besoin de compenser les risques sur un grand nombre de police. La réassurance de somme On l'appel aussi réassurance de partage de risque ou réassurance proportionnelle. [...]
[...] On trouve cette réassurance pour le risque grêle (il y a en effet une forte variation du risque grêle selon les années) CONCLUSION La réassurance est donc une indispensable technique de dispersion des risques dans le temps et l'espace. La conjoncture actuelle de la réassurance est difficile, compte tenu des risques technologiques et écologiques. La réaction des réassureurs peut amorcer un désengagement grave qui pourrait entraîner un désengagement des assureurs. Il existe aujourd'hui la création de pooles de réassureurs, spécialisés dans certains secteurs (atomiques, pollutions, constructions La réassurance est donc une activité économique et financière internationale d'une importance capitale. [...]
[...] La réassurance de dommage Cette forme de réassurance est aussi appelée réassurance d'excédent d'indemnisation. Elle est fondée sur les sinistres réalisés, selon 2 formules possibles : la réassurance en excédent de sinistres ou la réassurance en excédent de pertes. La réassurance en excédent de sinistres On l'appel aussi excess loss Le réassureur ne prend en charge dans chaque sinistre que la part excédant un montant déterminé dans le traité de réassurance. Cette part est conservée par le cédant et est appelée priorité Dans ce système, le réassureur peut avoir à supporter des dommages très élevés. [...]
[...] Cette forme de réassurance est critiquable car elle oblige à céder systématiquement au réassureur une part de chaque risque, même de ceux qui sont en dessous de son plein de conservation. C'est donc une technique de réassurance imparfaite. De plus, les risques qu'il conserve sont uniformément réduits. La réassurance en excédent de risques L'assureur ne cède pour chaque risque que l'excédent du plein de conservation qu'il a déterminé pour chaque branche d'assurance. Il y a 2 avantages à ce procédé : cela laisse à l'assureur la possibilité de gérer seul tous les risques inférieurs au plein de conservation, mais cela permet aussi de niveler dans leurs valeurs les risques importants. [...]
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