Marché financier, produit, acheteur, vendeur, théorie économique classique, marché boursier, désastre boursier, théorie de l'efficience informationnelle des marchés, asymétrie d'information, actif financier, application mathématique, Adam Smith, besoin, jeu des prix, offre, demande, théorie de l'équilibre général, stratégie, théorie de l'efficience, forme faible, forme semi-forte, forme forte, modélisation, évaluation des actifs, déséquilibre des marchés
Les marchés financiers sont centralisés, les produits qui s'y échangent sont parfaitement homogènes, les acheteurs et les vendeurs sont suffisamment nombreux et anonymes et peuvent échanger leur rôle. Un acheteur deviendra vendeur à l'occasion de sa prochaine intervention sur le marché pour prendre des bénéfices, stopper ses pertes ou parce que ses anticipations auront changé. Le prix auquel se font les transactions est unique et déterminé par le mécanisme de marché. Voilà ce que nous dit la théorie économique classique. Les marchés financiers seraient efficients au sens large, parfaits. En 1900 déjà, Louis Bachelier stipulait dans sa Théorie de la spéculation que sur un marché boursier ni les acheteurs ni les vendeurs ne peuvent réaliser des profits systématiques et que les prix sur un tel marché suivent une marche aléatoire. Et pourtant, le monde avait déjà connu des désastres boursiers, 1720, 1873 et il en connaîtrait d'autre, 1929, 1987, 2008.
[...] Ainsi, le prix d'un titre à la date t incorpore toutes les informations disponibles, lesquelles correspondent à la suite des prix antérieurs. Dans cette forme, les agents ne peuvent anticiper les variations de prix à venir en se fondant sur l'analyse des variations de prix passés. Dans un tel contexte, les prix s'ajustent quasi instantanément dès qu'une information pertinente est annoncée. La forme semi-forte se repose sur la connaissance des prix antérieurs, mais également de toutes les informations rendues publiques, qui existent sous de multiples aspects ; rapports publiés ponctuellement par une entreprise comme les rapports d'activités, la publication des comptes, ou encore des informations officielles ou encore les publications des agences de notation. [...]
[...] Si cette condition est abandonnée ou bien ternie, l'optimum obtenu n'est plus aussi "fort" que celui qu'il aurait dû être. Ainsi, l'information est un pilier de l'équilibre général, et sera par la suite au centre de la théorie de l'efficience des marchés. Au reste, avant le développement de cette théorie, la gestion de l'information dans la prise de décision sur les marchés financiers avait été soulevée en mettant en opposition deux types mode de sélection que sont le picking et la gestion indicielle. [...]
[...] Théorie de l'efficience, définition et typologie Sur un marché dit efficient, le prix des titres reflète à chaque instant toute l'information disponible d'après l'article « Efficient Capital Markets : a Review of Theory and Empirical Works » publié par Eugène Fama dans The journal of Finance en 1970. Ainsi, aucune asymétrie d'information n'existe sur un marché dit efficient. Une première interprétation de Fama établit qu'un marché est efficient s'il suit une marche aléatoire, il est donc impossible de le battre puisque son évolution est imprévisible. [...]
[...] Caractérisation de l'information au sein des marchés financiers Les marchés financiers sont centralisés, les produits qui s'y échangent sont parfaitement homogènes, les acheteurs et les vendeurs sont suffisamment nombreux et anonymes et peuvent échanger leur rôle. Un acheteur deviendra vendeur à l'occasion de sa prochaine intervention sur le marché pour prendre des bénéfices, stopper ses pertes ou parce que ses anticipations auront changé. Le prix auquel se font les transactions est unique et déterminé par le mécanisme de marché. Voilà ce que nous dit la théorie économique classique. [...]
[...] Ainsi les trois modèles élaborés à partir de marche aléatoire, fit-elle arithmétique ou géométrique postulent nécessairement que les échos aléatoires sont indépendants et identiquement distribués. Néanmoins deux remarques peuvent être faites eu égard de l'appréciation de la distribution des chocs aléatoires. En effet, si les bruits sont identiquement distribués, cela signifie que l'écart des cours reste le même d'un jour à l'autre, et donc que nous sommes dans un marché efficient. Seulement, l'information peut continuer de se diffuser sans pour autant que l'écart de prix d'un titre d'un jour à l'autre soit le même. [...]
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