Dans un environnement marqué par de fortes incertitudes, il est de plus en plus difficile d'évaluer un projet donné afin d'assurer une moindre prise de risque et un niveau de rentabilité élevée.
Tous les projets sont soumis à ces facteurs d'incertitudes. En particulier, les projets innovateurs bien qu'ils soient porteurs de potentiel de croissance, ne sont pas exemptés de ces incertitudes quant à leur aboutissement et à la difficulté de leur évaluation dans leur globalité.
Dans la plupart des cas, les entreprises ont accès à deux sources de financement : soit en recourant aux fonds propres ou en recourant à l'endettement. Le recours à ce dernier mode de financement s'avère parfois coûteux et inaccessible. En effet, du fait des incertitudes liées au projet, les créanciers rechignent à financer ces entreprises ou le financement est effectué avec des taux d'intérêt élevés.
Par ailleurs, le recours aux fonds propres reste une solution plausible. Mais il faut noter que dans la plupart des projets comme dans la biotechnologie, ils nécessitent un apport conséquent de fonds propres. De plus si les entrepreneurs ont des idées innovantes, ils n'ont pas les fonds propres nécessaires pour démarrer leur projet ou même recourir à l'emprunt bancaire. Dans tous les cas, les ressources des entrepreneurs sont limitées, ils ne peuvent lever des fonds sous forme de dettes par manque d'expertise et par aversion au risque des apporteurs de fonds. Cependant, il existe un mode de financement alternatif pour pallier ce problème : le capital investissement.
[...] Toutefois, les petites entreprises ont souvent du mal à attirer des compétences très pointues et à l'aide de l'interaction entre les compétences du fonds et l'entreprise, les gestionnaires de celle-ci acquièrent un savoir-faire et une expérience. Section Les modalités de sortie du capital Le processus du capital investissement s'achève avec l'opération de sortie du capital. Cette étape est négociée lors de la signature du pacte d'actionnaire à travers la clause de sortie. Ainsi, chaque partie en fonction des objectifs négociera les modalités de sortie. La détermination du mode de sortie est importante pour chacune des deux parties. [...]
[...] Le gérant de fonds peut en profiter pour céder ses participations à un autre fond. Cela lui permet d'assurer la liquidité des participations, et de ce fait ce genre de sortie est associé à la bonne performance de la société. c. La cession de la seule participation détenue à un autre fond de private Equity Dans ce cas, le capital investisseur cède juste sa part dans l'entreprise à un autre fond de private equity. Ce mode de sortie concerne le cas où l'investisseur dispose d'une part minoritaire dans le capital. [...]
[...] Néanmoins, les montants investis reste largement inférieurs aux espérances, à titre d'exemple en 2000 seulement des montants levés ont été investis, malgré le renforcement de ce dernier en 2012, à l'exception de la période entre 2008 et 2010, marquée par le resserrement des conditions d'accès au crédit bancaire, permettant le développement du capital investissement. S'agissant des secteurs d'intervention du capital investissement, l'on constate un engouement vers les secteurs de la construction BTP, des services et l'industrie chimique. Avec une régression des secteurs des nouvelles techniques et des autres industries en 2000 2005 par rapport à la période 2006-2011(voir annexe n 2). [...]
[...] Pour ce qui est de l'entrepreneur, il pourrait passer par le réseau bancaire qui peut lui communiquer la liste des investisseurs expérimentés et de renoms. En plus de cette source, il dispose aussi des associations de capital investisseurs. Au Maroc, l'AMIC a été créé à cet effet pour mettre en relation les investisseurs et les entrepreneurs. Afin de mieux expliquer le processus de l'opération en capital investissement, la suite de ce travail se focalisera sur le mécanisme d'une opération en capital selon l'optique de l'entrepreneur. Ainsi, la phase de prospection se soldera par le rapprochement entre l'investisseur en capital et l'entrepreneur. [...]
[...] Cependant, il existe un mode de financement alternatif pour pallier ce problème : le capital investissement. Le capital investissement est apparu aux États-Unis durant la deuxième moitié des années 40 au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Mais ce n'est que plus tard qu'il s'est développé en France dans les années 70. Au Maroc ce mode de financement est apparu au début des années 1990, mais fut opérationnel à partir de 1993 avec la première opération du capital investissements (Moussahama). Partant de ce fait, qu'est-ce que le capital investissement ? Quel est son apport ? [...]
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