Si sur le plan économique, la mondialisation peut apparaître bénéfique dans le fait qu'elle améliore les échanges entre les hommes et semble de plus, génératrice de croissance, plusieurs de ses effets pervers font cependant le jeu des organisations criminelles.
En effet, par l'essor des mouvements d'hommes, de marchandises et de capitaux, la mondialisation tend à augmenter la capacité des individus et des entreprises à s'affranchir des frontières étatiques. Par conséquent, le processus de mondialisation s'appuie donc désormais sur l'intégration financière mondiale, c'est-à-dire la création d'un marché unique de capitaux fonctionnant à l'échelle de la planète et propice au mélange de flux financiers issus d'activités criminelles (trafic de drogues, d'armes, corruption etc.) avec l'économie légale. Cette globalisation financière a ainsi été considérablement améliorée par plusieurs facteurs conjoints. Tout d'abord, la libéralisation complète des mouvements de capitaux, qui, depuis la fin des années 80, échappent à tout contrôle national ou international, mais également la dématérialisation des transactions financières, accélérées par la révolution technologique des communications, et enfin la fiabilité accrue d'un archipel planétaire de places spécialisées dans la gestion tolérée de la criminalité financière : les paradis fiscaux.
Face à cette libéralisation des mouvements de capitaux, la lutte contre le blanchiment se heurte à plusieurs difficultés telles que le secret bancaire et le transfert de fonds d'un pays à un autre, application de cette liberté de circulation des capitaux. Ces fondements du libéralisme économique, deviennent ainsi, de redoutables obstacles à la traque des malfaiteurs financiers.
Comment le crime organisé, se sert-il de ce système financier pour blanchir les profits engendrés par leurs différentes activités illégales ? Quels sont également les dispositifs mis en place pour lutter contre ce blanchiment d'argent, qui peut également être une source du financement du terrorisme ? Quelles en sont les conséquences sur l'économie des pays et de leur population ?
Nous verrons donc dans un premier temps que cette globalisation financière à fait émerger de nombreux paradis fiscaux, ainsi que des associations terroristes qui profitent de ce marché déréglementé pour financer leurs activités. Ensuite, nous mettrons en évidence, une lutte contre le blanchiment en proie à de nombreuses difficultés.
[...] Cependant, ce durcissement de la lutte n'a qu'une faible incidence dans le système de criminalité financière. L'appel de Genève lancé fin 1996 par sept juges européens appelant à la construction d'un espace judiciaire commun, et resté sans écho est en effet, révélateur des limites de cette lutte. Une lutte plus forte La mondialisation néolibérale comme on l'a vu précédemment, a donné une nouvelle dynamique au blanchiment d'argent issu d'activités criminelles, grâce notamment à un espace économique unifié, mais qui pose le problème d'une justice souvent limitée aux frontières des Etats. [...]
[...] De ce fait, la règle en matière de blanchiment consiste à imiter le plus possible les opérations juridiques et financières de l'économie légale. En effet, les capitaux d'origine criminelle (trafic de drogues, d'armes, activités mafieuses, corruption, etc.) se dissimulent aisément au sein des flux financiers provenant d'activités légales. Enfin, forts de leur réputation de paradis fiscaux, certains centres offshore ajoutent à leur panoplie législative et réglementaire de mesures fiscales incitatives, des dispositions garantissant le secret des transactions financières et l'impunité judiciaire en cas de poursuites (on parle alors de paradis fiscaux, bancaires et judiciaires La déréglementation des marchés financiers débutée dans les années 1980, ainsi qu'une activité économique et financière de plus en plus mondialisée sont les facteurs qui ont facilité ce blanchiment d'argent mais qui ont également conduit aux financements de plusieurs activités terroristes. [...]
[...] Tout d'abord, la libéralisation complète des mouvements de capitaux, qui, depuis la fin des années 80, échappent à tout contrôle national ou international, mais également la dématérialisation des transactions financières, accélérées par la révolution technologique des communications, et enfin la fiabilité accrue d'un archipel planétaire de places spécialisées dans la gestion tolérée de la criminalité financière : les paradis fiscaux. Face à cette libéralisation des mouvements de capitaux, la lutte contre le blanchiment se heurte à plusieurs difficultés telles que le secret bancaire et le transfert de fonds d'un pays à un autre, application de cette liberté de circulation des capitaux. Ces fondements du libéralisme économique, deviennent ainsi, de redoutables obstacles à la traque des malfaiteurs financiers. Comment le crime organisé, se sert-il de ce système financier pour blanchir les profits engendrés par leurs différentes activités illégales ? [...]
[...] En effet, les banques vont davantage prêter attention aux opérations en provenance et à destination des pays figurant sur la liste des PTNC. Or les opérations de blanchiment sont loin d'être limitées à ces quelques pays . Mais avec des effets limités La lutte contre la criminalité est donc entravée par une certaine inertie juridique due principalement à la complexité et l'hétérogénéité des législations nationales où les freins imposés par le respect des souverainetés entravent en effet la coopération interétatique. [...]
[...] Celui-ci est chargé d'une mission de prévention auprès des banques, en matière de criminalité financière. Pays et Territoires Non Coopératifs (PTNC) : liste établie par le GAFI FRANCOIS Ludovic, CHAIGNEAU Pascal, CHESNAY Marc, Criminalité financière, Editions d'Organisation, Paris ROBERT, Denis ; LORENT, Pascal, Les dissimulateurs, The Factory Contrechamp Sociétés de clearing européenne, c'est-à-dire un organisme qui permet de transférer de l'argent, des actions ou des obligations par virements électroniques donc qui évite de se déplacer et conduit à plus de sécurité et de rapidité des transferts. [...]
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