Les subprimes et, d'un point de vue plus général, la croissance économique à crédit ainsi que le développement de produits financiers complexes, sont des raisons évoquées de la crise que nous connaissons aujourd'hui. Ce phénomène et ces produits ont été relégués et élaborés par de hauts établissements financiers, censés détenir la maîtrise du système. Mais alors comment ont-ils pu ne pas voir ce qui allait arriver ? Pourtant certains experts, eux-mêmes à l'origine de la crise, ont su tirer leurs épingles du jeu en la prévoyant. Mais alors, pourquoi cacher cette vérité ? Aurait-on pu éviter la crise si on avait divulgué ces informations ?
D'autres constats posent la légitimité de cette problématique : pourquoi par exemple les ménages détiennent-ils relativement peu d'actions, pourtant plus rentables en moyenne, que les autres actifs financiers sur une longue période ? Pourquoi diversifient-ils faiblement leurs patrimoines, alors que la diversification correspond en théorie à une meilleure gestion du risque ?
Ce constat soulève la question de l'influence du conseil financier et de la connaissance financière des épargnants : est-elle maitrisée ou liée à des facteurs sociodémographiques ? Les ménages ont-ils accès à ces connaissances ? Peuvent-ils éviter de tomber dans certains pièges ou est-ce que leurs types de placement sont liés irrémédiablement aux caractéristiques de l'accaparement.
[...] - Les ONG : IFIE (International Forum for Investor Education) . - L'UE et les gouvernements : o collaboration du ministère de l'éducation nationale avec l'Institut pour l'Education financière du public (IEFP), o création du Conseil pour la diffusion de la culture économique (CODICE) par le ministère de l'économie. - Le secteur financier : o l'AMF et NYSE Euronext (à l'origine de la création de l'IEFP), o la Fédération Française des Banques (création du site internet les clefs de la banque o la banque de France 7. [...]
[...] On découvre que la connaissance financière des populations est liée à un système politique. On apprend que des courants différents s'affrontent sur cette question, et que la volonté d'éducation peut être liée aux intérêts et/ou aux obligations économiques des gouvernements. Les recherches exploratoires : Afin de collecter des données exploratoires, j'ai également tenté de contacter des acteurs de l'éducation financière (Mon ancienne directrice du Centre formation bancaire à Paris, Professeur de finance à l'INSEEC) à la question : Pensez vous qu'il y est une certaine volonté de contrôler la connaissance des conseillers financiers? [...]
[...] En effet, je pensai que les banques, par leurs natures libérales, n'auraient pas intérêt à libéraliser la connaissance pour préserver leurs supériorités. Or mes recherches m'ont appris que dans les pays anglo-saxons, les banques sont actrices de la formation financière de leurs clients et des citoyens. Elles ont trouvé un intérêt économique à le faire, peut être celui d'échanger davantage et de proposer des produits plus diversifiés à leurs clients afin de stimuler leurs besoins Synthèse Cette synthèse peut constituer une ébauche de plan : 1. [...]
[...] Par ce biais, l'employeur les incite à vendre des produits financiers sans se soucier suffisamment de la pertinence, pour le client comme pour l'institution bancaire parfois, du montage financier. Pour défendre la deuxième partie de cette hypothèse, on peu rappeler qu'il y a des disparités en terme de connaissance financières des populations entre des pays du même niveau de développement. On peut l'illustrer à travers l'exemple des pays Anglo-Saxons qui, par leur système libéral, ont depuis longtemps laissé la population gérer elle même ses économies. [...]
[...] Cependant les chamboulements liés à la crise et à l'évolution libérale de nos économies remettent au goût du jour la notion de transparence, certains acteurs œuvrent pour cette banalisation Les Théories issues d'auteurs Les auteurs des pensées libérales sont favorables à la libéralisation des connaissances économiques contre les réglementations, estimant que l'information suffit à la responsabilisation des consommateurs de produits financiers, et permet précisément d'éviter des réglementations Méthodologie Afin de rejoindre les théories et les concepts, j'ai collecté mes données en utilisant les bibliographies, ceci m'a permis de tisser un ensemble de documents traitant le sujet Argumentation Mes hypothèses : La notion de conseil et de connaissance financières est bien présente dans le milieu financier. Ses acteurs ont conscience de son importance et de ses effets sur l'activité économique. : En effet l'OCDE est en relation officielle avec les organismes financiers (banque mondiale, FMI), dans ces rapports elle prône la libéralisation de la connaissance comme un bien en soit. Dans son dernier rapport, l'OCDE fait le lien entre la méconnaissance financière et la crise économique. [...]
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