La finance comportementale applique la psychologie à la finance. La finance comportementale essaye d'expliquer les écarts comportementaux des investisseurs par rapport à la théorie financière standard. Ce domaine s'oppose aux hypothèses d'efficience du marché et de la rationalité de l'investisseur, avancées par la théorie financière standard.
De multiples travaux de recherche dans le champ de la finance ont fait apparaître les limites de la théorie financière standard et le comportement biaisé des investisseurs. De ces violations de comportements censés régir l'investisseur en situation de risque ou d'incertitude qu'est né la finance comportementale.
Ce nouveau champ de recherche a mis en évidence les biais comportementaux des investisseurs.
Selon une enquête réalisée par TNS Sofres, seuls 13.7 % de Français âgés de plus de 15 ans détiennent des actions en direct c'est-à-dire une faible participation au marché financier de la part des épargnants. Cette statistique est peu en adéquation avec la théorie financière standard mais aussi avec la théorie financière normative du portefeuille.
Ce débat nous amène à susciter la problématique de notre recherche autour de la faible détention de titres de la part des épargnants français. Notre problématique est la suivante : pourquoi y a-t-il une frilosité et une aversion au risque chez les épargnants français ?
[...] T and THALER. R : Anomalies Risk Aversion ; Journal of Economic Perspectives ; volume 15 ; number 1 ; Winter 2001 ; pages 219-232 Roger P. “Finance comportementale”; encyclopedia, universalis 2005 Shefrin H., et M. Statman. The Disposition to Sell Winners too early and Ride Losers too Long: Theory and Evidence. Journal of Finance 40, Shefrin H., et M. Statman. Behavioural Portfolio Theory. [...]
[...] Aussi, un investisseur atteint du biais d'ancrage prend ses décisions d'achat et de vente très rapidement, à partir de quelques informations seulement. Pour comprendre le biais de la comptabilité mentale il faut expliquer ses deux composantes à savoir : L'utilité de transaction, c'est-à-dire ce n'est plus la détention d'un bien qui procure le plaisir mais le fait de l'avoir acquis dans de bonnes conditions. La compartimentation budgétaire est le fait que les êtres humains compartimentent les diverses facettes de leur vie dans plusieurs comptes mentaux distincts. Ils sont ainsi portés à considérer séparément chaque élément de leur portefeuille d'investissement. [...]
[...] Notre étude se compose en deux grandes parties. Dans une première partie, nous nous focaliserons, d'abord, sur la théorie normative du portefeuille et l'explication de l'écart entre cette théorie et le comportement des épargnants français. Ensuite, nous présenterons les biais comportementaux des investisseurs qui nous paraissent les plus significatifs, sans prétendre à l'exhaustivité. Partie 1 : la pratique de la gestion de portefeuille Introduction a la première partie La théorie normative du portefeuille a connu de nombreuses remises en cause quant à son réel potentiel d'utilisation de la part des professionnels de la finance. [...]
[...] Ce cadre théorique relevant de principes de gestions d‘actifs financiers peut être utilisé par tous. Ce cadre normatif relève d'un principe général qui est la diversification des titres au sein du portefeuille afin de minimiser les risques découlant du marché. Cependant, cette théorie n'apporte aucune explication à la faible détention de titres de la part des épargnants français et la faible diversification des petits portefeuilles. L'objectif de cette partie est de présenter d'une part les hypothèses de la théorie normative du portefeuille, et d'autre part d'expliquer la faible participation des épargnants français au marché financier et la faible diversification du portefeuille de titres. [...]
[...] Ce nouveau champ de recherche a mis en évidence les biais comportementaux des investisseurs. La théorie normative du portefeuille développée par Harry Markowitz (1952) postule que d'une part pour être efficient, le portefeuille d'actifs doit être diversifié, d'autre part, dés que l'espérance de rentabilité d'un actif risqué est supérieure à celle de l'actif non risqué, l'absence de détention de titre risqué ne peut s'expliquer par une défaillance de la théorie financière standard ou par la théorie normative du portefeuille. Selon Bruno Séjourné (2006), la fonction d'utilité proposée par Markowitz respecte les axiomes de Von Neumann-Morgenstern. [...]
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