Aujourd'hui, le SMI est un duopole asymétrique euro/dollar : ensemble ces 2 monnaies représentent 90% des réserves de change ; il est cependant organisé autour du dollar qui représente 65% des réserves de change devant l'euro qui n'en représente « que » 25%.
[...] En octobre 2007, B. Bernanke annonce les aménagements suivants : 1er aménagement : publication des rapports plus fréquente fois par an au lieu de qui augmente la transparence économique 2ième aménagement : augmentation de l'horizon de prévision de 2 à 3 ans, permettant à la Fed de plus facilement atteindre ses objectifs, ce qui améliore sa crédibilité 3ième aménagement : ajout des chiffres d'inflation globale aux prévisions, en plus de l'inflation sous-jacente (CORE inflation/ qui exclut les prix les plus volatiles donc de l'énergie et des matières 1ères), en vu d'informer mieux les ménages qui sont aussi consommateurs de produits alimentaires et énergétiques ; permettant d'ancrer les anticipations 4ième aménagement : comparaison avec le trimestre précédent pour montrer les améliorations ou détérioration liés à PM 5ième aménagement : Projection narrative pour les ménages qui ne comprennent pas les chiffres, pour améliorer l'accessibilité. [...]
[...] Présentation La Banque centrale européenne (BCE) est la banque centrale de l'Union européenne. Elle est chargée de définir les grandes orientations de politique monétaire de la zone euro et de prendre les décisions nécessaires à sa mise en œuvre. Elle a été créée en 1998 et son siège est à Francfort, en Allemagne. Le président de la BCE depuis novembre 2003 est le Français Jean-Claude Trichet qui a été déclaré personnalité de l'année 2007 par le Financial Times pour sa gestion de la crise des subprimes. [...]
[...] Mais depuis son arrivée en octobre 2007, B. Bernanke essaye de mettre en place une cible d'inflation, notamment à travers les aménagements mis en place : ces aménagements sont détaillés en partie IV.2. Transparence. B. Comportement I. Stratégie à 2 piliers, stratégie implicite et ciblage d'inflation 1. La BCE On dit que la BCE a une stratégie à 2 piliers, car pour fixer son taux directeur elle procède par : - Une analyse économique : utilisation de tous les indicateurs économiques (financiers : taux de change, taux d'intérêt ou réels : production, chômage ) pour évaluer le risque d'inflation. [...]
[...] Modification du cadre de gestion de la liquidité Avant la crise, la BCE disposait d'un cadre plus large que la Fed : elle acceptait une gamme plus large de collatéraux que la Fed (en particulier des titres adossés à des actifs) Dans le but de faciliter le refinancement bancaire, la Fed a élargit la gamme des collatéraux acceptés en créant par exemple la TSLF (Term Securities Lending Facility) : procédure d'appel d'offres pour laquelle sont acceptés, en plus des bons du trésor, les RMBS, CMBS, CMO titres d'agence - notés Aaa ou plus. En ce sens, la BCE était mieux placée pour faire face à la crise La gestion : des convergences a. L'échéance des prêts La nécessité de prêter à plus long terme s'est imposée aux BC, du fait de la hausse des spreads sur les marchés interbancaires : ceux-ci illustrant le refus des banques de se prêter entre elles. [...]
[...] Trichet rentre en fonction en septembre 2003. Durant cette période, aucune variation du taux directeur n'est décidée : IPCH de en 2003 et 2004, et montée de l'euro face au $ Décembre 2005 à septembre 2008 : montée graduelle des taux L'IPCH connaît une hausse liée à la montée des prix du pétrole : baril à 31 $ en $ en $ en 2005. En réponse à cette hausse, la BCE augmente progressivement ses taux à en décembre 2006. Puis, malgré un IPCH à en 2007, la BCE hausse son taux directeur à en juin 2007, en prévention d'une accélération de l'inflation toujours liée aux prix du pétrole mais aussi des matières 1ère. [...]
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