Depuis plus de trente ans, le monde de la finance et plus particulièrement celui de la banque a subi de grandes transformations, témoignant de la financiarisation des économies contemporaines.
Une grande vague de dérégulation bancaire est arrivée, ce qui a rendu possible un nombre important de mouvements de fusions et acquisitions sur les places boursières mondiales.
Recherchant à optimiser le rendement des capitaux employés et à atteindre une taille critique, ces opérations de croissance ont débouché sur le renouveau d'un concept apparu au 19ème siècle : la banque universelle.
[...] Le compte permettra l'encaissement des flux locaux ou encore le règlement des charges sur place. Créer une filiale ou une société sœur : afin de développer son activité économique à l'étranger, une entreprise peut ouvrir une succursale, racheter une autre entreprise, créer une filiale ou encore s'associer à un partenaire local. HSBC accompagne ses clients en leur proposant : - les conseils d'un avocat exerçant dans le pays d'implantation pour effectuer les formalités de constitution - d'ouvrir un compte bancaire pour gérer les flux locaux et internationaux - des solutions pour effectuer des opérations par voie électronique Assurer la protection des biens et des personnes avec un courtier international en assurance pour les entreprises (HSBC Insurance Brokers Ltd) Simplifier la gestion quotidienne : HSBC propose des solutions pour gérer la trésorerie et bénéficier d'un service de Cash management, mais également pour répondre aux besoins bancaires et extra-bancaires d'éventuels salariés expatriés. [...]
[...] A noter que ce sont les délocalisations qui ont un impact négatif sur l'emploi. Enfin, ce rapport évoque la nationalité réelle de l'entreprise: si une société est déjà contrôlée par un groupe étranger, elle ne sera pas plus efficace lors de son implantation à l'international en raison de son niveau de performance déjà élevé Selon Pierre Nanterme, directeur général du groupe de conseil Accenture, les entreprises françaises conservent des atouts par rapport à leurs concurrents étrangers : elles incluent les trois à quatre meilleures entreprises mondiales dans leur secteur le modèle latin d'organisation est le plus efficace car il facilite la culture de la délégation et l'adaptation aux marchés locaux, par rapport au modèle anglo-saxon l'innovation, notamment dans l'aéronautique, l'eau, le nucléaire les leaders français réussissent mondialement Mais également quelques faiblesses : elles n'investissent pas encore assez dans l'innovation elles n'attirent pas suffisamment les talents étrangers parfois elles ont perdu la capacité à être moteur dans les technologies à venir la culture de la sur réglementation est un réel frein à l'expansion économique Si les dirigeants arrivent à corriger ces quelques faiblesses, les entreprises françaises seront sans nul doute celles qui arriveront le plus à s'exporter mondialement, tout en retenant le meilleur de notre culture et tout en appliquant les meilleures stratégies possibles. [...]
[...] Cette offre demeure une alternative au système de banque universelle, souvent jugé trop complexe par ce type d'entreprises Pour conclure, nous pouvons dire que la dernière crise économique et financière n'a pas comme origine l'absence de spécialisation bancaire, mais plutôt la faiblesse des contrôles et l'inadéquation des réglementations bancaires. Abandonner la banque universelle demeure une fausse bonne idée. Il faut plutôt la réguler et mieux la contrôler. Fin 2010, le Comité de Bâle a publié les accords dits de Bâle III, qui portent sur un nouveau système de régulation financière. Les banques devront pour être conformes à ces normes, revoir leur gestion actif-passif et garantir des taux de liquidité et des niveaux de fonds propres suffisants. [...]
[...] 4 I Les stratégies d'implantation à l'international des entreprises françaises Les spécificités du modèle français Une entreprise française est fondamentalement différente de ses consoeurs anglaises, américaines, chinoises, etc En voici quelques caractéristiques : D'un point de vue structurel, on pourrait considérer le modèle français comme un mélange entre le modèle anglo-saxon et le modèle germano-nippon, c'est-à-dire que dans le premier cas, les dirigeants recherchent la meilleure performance financière à court, et dans le deuxième cas, le long terme est mis en avant avec un capitalisme bancaire stable. Les pouvoirs publics jouent un rôle indéniable dans la vie des entreprises françaises. En dépit de la vague de privatisations des années 80, l'Etat est aujourd'hui au capital de nombreuses sociétés et garde donc une certaine influence sur le paysage économique et industriel français. Néanmoins, depuis cette époque, de nombreuses banques et investisseurs institutionnels ont pris également des participations dans de grandes sociétés. [...]
[...] De plus en plus de banques cherchent à diminuer les risques pris sur les marchés et également à se séparer (ou bien externaliser) de certaines de leurs activités, comme la gestion d'actifs. Le marché préfère les “pure players” voire un modèle à deux risques, type détail-gestion d'actifs. Il valorise moins une banque universelle et cela même en période de crise 22 En résumé, le modèle de banque universelle, majoritairement présent en France, offre de nombreuses solutions pour ses clients Corporate. [...]
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