Au moment où les choix bancaires internationaux s'orientent dans la plupart des pays vers le modèle de la banque universelle, et où les défaillances des banques de développement se multiplient, on voit apparaître de nouvelles institutions financières, originales de par leur philosophie et leurs techniques contractuelles de financement. Ces institutions, que l'on qualifie de banques participatives, sont fondées sur le principe d'un double partenariat : déposant / banque, banque / entreprise, réhabilite la participation et admet comme mode de rémunération des capitaux, le principe de partage des pertes et des profits.
[...] En d'autres termes, la rémunération versée à l'entrepreneur couvre son utilité de réserve ainsi que le coût de son comportement. En conséquence, le comportement optimal que la banque souhaite voir adopté par l'entrepreneur est celui qui maximise - U0 - cβ + Πe]. mathématiquement ceci revient à écrire: Soit β* ce comportement optimal aux yeux de la banque, et qui permet de réaliser un output tel que = gβ*. Il s'agit de définir le mécanisme incitatif qui amène l'entrepreneur à choisir β*. [...]
[...] C'est une façon pour elle de minimiser les risques de pertes et de comparer la rentabilité selon les catégories et les statuts. Elle est donc associée au capital de l'entreprise et pourrait de ce fait lui interdire d'utiliser ses fonds pour faire du commerce avec un pays donné ou commercer avec telle ou telle marchandise. Quant au partage des bénéfices et des pertes, il obéit à la règle de l'équivalence entre les droits et les obligations de chaque partie. I - 2 - Le contrat de financement par association ou la commandite. [...]
[...] Par conséquent, celle-ci ne peut définir une rémunération incitative que sur l'output final[11]. Puisque les rétributions de l'entrepreneur deviennent aléatoires, et le danger d'une baisse de son revenu devient réel, la mutualisation et le partage des risques s'impose alors à la banque et l'entrepreneur (Hart et Moore [1988]) . Par souci de simplification de l'analyse, nous posons les hypothèses suivantes : la banque participative peut se référer aux expériences et aux résultats des autres banques commerciales, déjà engagées dans des projets similaires, afin de pouvoir évaluer la rentabilité de ses propres projets. [...]
[...] II L'application du modèle principal(agent, pour une meilleure gestion du risque dans un contrat d'association avec participation. On suppose ici, que la banque participative désire s'engager à coté d'un entrepreneur pour la réalisation d'un projet. La banque agissant en qualité de principal[8] apporte la quasi totalité des capitaux nécessaires à cet investissement. Le reste est apporté par l'entrepreneur qui s'engage au même temps à fournir son travail et tout son savoir-faire. Dans de telles circonstances, la banque prend donc un risque non négligeable qu'il devient impératif de maîtriser. [...]
[...] Pour le savoir, nous développerons respectivement la technique d'achat(revente, celle de l'association avec participation et enfin celle de la commandite (Heinrich J. [1987]). I - 2 - la technique d'Achat(Revente. Cette technique est utilisée pour des financements à court terme. Il s'agit d'un type de vente différée où la banque participative agit tel un commerçant. Elle s'engage par un contrat à acquérir des marchandises ou des biens d'équipement, désirés par son client, et les lui revendre à un prix raisonnablement majoré d'une marge bénéficiaire fixée d'avance[6]. [...]
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