L'ouverture internationale des marchés, les innovations technologiques et financières, la déréglementation et le renforcement de l'intégration européenne ont profondément modifié l'environnement concurrentiel des établissements de crédit. Si le nouveau contexte concurrentiel a influencé l'activité et la rentabilité des banques européennes, il les a obligées à réexaminer leur stratégie. Ce réexamen s'est concrétisé par l'adoption de nouvelles modalités d'internationalisation comme les alliances bancaires
[...] De ce fait, les banques sont obligées de restructurer leurs réseaux sans augmenter le nombre de leurs guichets. b. Les limites de la croissance externe De nos jours, les banques doivent être profitables et compétitives, ce qui les incite à privilégier d'autres formes d'internationalisation comme la croissance externe et la coopération. Le mouvement de concentration dans le secteur bancaire européen permet de résister à la pression des concurrents en améliorant la compétitivité. Ceci est particulièrement vrai en Europe du fait de l'intégration financière et monétaire. [...]
[...] Les accords de sous-traitance sont un cas particulier de ce genre d'accords. De même, on peut assimiler à ces accords ceux qui ont été signés entre les groupes bancaires et les sociétés de services informatiques afin de développer des technologies liées à l'information. b. Les alliances horizontales Cet accord intervient entre des groupes directement concurrents sur le marché relatif au produit concerné par l'alliance. Il a pour objectif d'atténuer la concurrence entre les Etablissements avec pour conséquence d'augmenter directement ou indirectement leur pourvoir de marché. [...]
[...] Ces clubs n'ont toutefois pas réussi à atteindre leurs objectifs initiaux. La taille parfois différente des partenaires, l'absence d'un processus de décision centralisé et la préférence de la clientèle pour les banques nationales expliquent pour une grande part l'échec de ces clubs européens. En effet, avec le temps, les banques européennes se sont renforcées : les plus grandes d'entre elles ont choisi de s'implanter directement à l'étranger et n'ont pas privilégié les alliances. V. Centre stratégique unique LA COOPÉRATION CORRESPOND À "UN ACCORD CONCLU DANS UNE PERSPECTIVE DE LONGUE DURÉE, IMPLIQUANT DES RELATIONS ET DES INTERACTIONS ENTRE DES FIRMES OU DES GROUPES INDÉPENDANTS QUI RÉUNISSENT DES ACTIFS MATÉRIELS ET IMMATÉRIELS AFIN DE SERVIR UN PROJET COMMUN ; CE PROJET ÉTANT LUI-MÊME AU SERVICE D'OBJECTIFS INDIVIDUELS OU COLLECTIFS". [...]
[...] En effet, la densité des guichets bancaires en Europe est déjà reconnue pour être très élevée. La coopération permet la flexibilité car l'acquisition d'une banque locale est souvent difficile à réaliser pour plusieurs raisons (cultures différentes, management peu coopératif, incompatibilité de certaines activités rachetées Deux autres avantages non négligeables : L'indépendance des alliés : contrairement aux rachats, les alliances ne confèrent pas le contrôle, c'est-à-dire qu'aucun des partenaires ne "domine" l'autre. En effet les partenaires restent autonomes tout en ayant la possibilité de rompre un accord mal conclu ou usé (réversibilité des alliances). [...]
[...] Dans ce cas, la relation peut être asymétrique si la relation en capital l'est également, ou symétrique dans le cas contraire. B. Le concept d'alliances bancaires LA RELATION D'ALLIANCE EST DÉFINIE PAR OPPOSITION AU PARTENARIAT EN FONCTION DE SON CARACTÈRE STRUCTURANT. Les alliances bancaires répondent à plusieurs critères : 1. Elles n'ont pas forcément un but directement productif, mais elles sont orientées vers un projet commun ; 2. Elles ne sont pas forcément établies entre deux ou plusieurs concurrents directs ; 3. [...]
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