La diffusion au niveau mondial de junk bunds, créances titrisées adossées à des prêts immobiliers faits à des ménages américains qualifiés de NINJA (No Income, No Job or Asset), a créé une crise financière puis économique dans tous les pays du globe, à niveaux différents selon leur anticipation et leur implication dans la sphère financière.
Le principe de ces créances titrisées était bien pensé sur du court terme, mais aucune évaluation de l'incidence d'une évolution des taux à la hausse n'a été anticipé par les banques ayant choisi cette clientèle, et aucune analyse de la chute de la valeur des actifs adossés non plus.
Sur le banc des accusés, plusieurs types d'agents ayant des intérêts très différents se sont côtoyés. Il y a eu notamment les banques, les spéculateurs, les régulateurs, et les agences de notation.
Les agences de notation se sont vite retrouvées sur le devant de la scène en tant que principal responsable de cette crise – à croire que les initiateurs des junk bonds se sont débarrassés rapidement de ce fardeau.
Même si le besoin d'un bouc émissaire est normal dans ce type de phénomène mondial, les agences de notation ne sont pas non plus accusées à tort.
Ce rapport va rendre compte de leur responsabilité dans la crise, ainsi que des nouvelles mesures prises dans le but de règlementer en profondeur le système des agences de notation. Il est néanmoins nécessaire, pour une compréhension complète du phénomène, d'envisager en premier lieu qui elles sont, et pourquoi elles sont importantes dans le marché international des produits financiers, notamment d'après la théorie organisationnelle et financière. Enfin, nous aborderons les nouvelles règlementations adoptées suite à la crise financière.
[...] Effectivement, l'AMF souligne que les dégradations de notes des agences ont causé une réduction de du cours des tranches ayant le plus haut niveau de notation (AAA).La mauvaise anticipation des agences de notation par conséquent, provoqué un mouvement de panique au niveau des investisseurs, ce qui nous amène directement à la crise des subprimes La baisse soudaine des notes Comme nous l'avons vu précédemment, les agences de notation n'ont pas anticipé assez rapidement le risque de défaut des entreprises, et c'est seulement au printemps 2007 Page 23 qu'elles ont réagi. Cela a provoqué une baisse brutale des notes. L'impact a été plus fort en 2008, puisque l'on a observé 155 dégradations cette année-là, contre 56 en 2007. Après avoir renforcé leur système de notation, les agences ont eu tendance à évaluer plus sévèrement les risques de défaut. Cela a défavorisé les conditions de financement des entreprises, et par conséquent, le marché des crédits aux entreprises a été déserté. [...]
[...] Les agences de notation : Pourquoi se sont-elles trompées lors de la crise des subprimes ? Leur rôle théorique et pratique Leur responsabilité dans la crise Les nouvelles règlementations CHALAKOVA Aneliya LEVEQUE Elfie TARNIER Marie VICHARD Pierre-Antoine Module : Institutions financières Luc BOURGOGNE Introduction La diffusion au niveau mondial de junk bunds, créances titrisées adossées à des prêts immobiliers faits à des ménages américains qualifiés de NINJA (No Income, No Job or Asset), a créé une crise financière puis économique dans tous les pays du globe, à niveaux différents selon leur anticipation et leur implication dans la sphère financière. [...]
[...] La différence est de l'ordre de un à trois échelons. Les notes en devise sont les plus utilisées par les marchés, parce qu'elles offrent une mesure du risque de perte indépendante du pays où est basé l'investisseur, ce qui rend possible les comparaisons internationales. La plupart du temps, les notes accordées aux souverains incluent à la fois les notes en monnaie locale et les notes en devise. Le pays de résidence d'une entreprise peut parfois restreindre le processus de notation. [...]
[...] Cette théorie s'applique dans le cas présent, la gestion des risques, mais également dans la relation d'assurance. Le principe est que l'établissement de crédit ne connaissant pas le risque des projets qu'il finance, il va devoir fixer un taux sans information précise : Si le taux est bas, toutes les entreprises vont désirer se financer dans cet établissement, mais la rémunération de cet intermédiaire ne sera pas satisfaisante car sa rentabilité moyenne est affectée par le financement de projets risqués à un taux inférieur compte tenu du risque pris ; Si le taux est élevé, les entreprises proposant un projet peu risqué ne vont pas accepter de se financer à taux disproportionné. [...]
[...] Page Bilan En conclusion, les agences de notation ont montré leurs limites lors de la crise financière en 2007-2008. Et les principales reproches concernent notamment leurs pratiques douteuses en termes de conflits d'intérêts, de qualité des notes accordées, de manque de transparence et d'insuffisance concernant le contrôle. Après avoir observé le comportement des agences de notation durant la crise, il fallait faire ressortir certains points à modifier ou à améliorer : Les agences doivent travailler davantage avec les émetteurs des instruments notés, de manière à collecter de l'information en temps réel ou le plus rapidement possible. [...]
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