On entend par produits dérivés l'ensemble des produits financiers regroupant principalement 3 sous catégories : les options, les futures et les swaps.
Les produits dérivés sont étroitement liés à d'autres actifs qui vont de simples actions, obligations aux indices, taux d'intérêt ou encore matière première. Ainsi, leur valorisation dépend et « dérive » de celle de ces autres actifs, appelés sous-jacents.
Une option est un contrat entre deux parties par lequel l'une accorde à l'autre le droit (et non l'obligation) de lui acheter (option d'achat) ou de lui vendre (option de vente) un actif, en contrepartie du versement d'une prime. L'achat (ou la vente) de cet actif est fixée à un prix déterminé (prix d'exercice ou strike), durant une période (période d'exercice) ou à une date précise (date d'exercice), selon que l'option soit qualifiée d'américaine ou européenne. L'intérêt de ce type de produit réside dans la rémunération du risque.
Un contrat à terme se définit comme un engagement ferme d'acheter (ou de vendre) une quantité fixée ex ante d'un actif à un prix et à une date future convenus.
Prenons un exemple : si à échéance, le prix du sous-jacent est supérieur au prix fixé ex ante par le contrat, l'acheteur du futur réalisera un profit. A l'inverse, en cas de sous-performance du sous-jacent par rapport au prix fixé par le contrat, le détenteur du contrat à terme réalisera une perte plus ou moins significative.
[...] tel que i appartient à Le Bêta d'un portefeuille est donc la somme pondérée des Bêtas de chaque titre du portefeuille. Le calcul d'un tel indicateur est indispensable afin de déterminer le nombre d'options sur indice nécessaires à la couverture du portefeuille contre le risque de marché. Prenons un exemple simple. Imaginons qu'un gérant anticipe une forte appréciation du marché français dans son ensemble. Il sélectionnera alors un ensemble de titres français de façon à ce que le portefeuille ait un bêta supérieur à c'est-à-dire un portefeuille qui suit une tendance plus accentuée que celle du CAC40. [...]
[...] Conclusion Les produits dérivés sont-ils dangereux dans la gestion de portefeuille ? Certes, ils apportent une plus grande flexibilité dans la gestion de portefeuille grâce aux possibilités de prise de position à découvert et permettent de diminuer significativement les couts de transaction par rapport à une gestion dite classique Néanmoins, il s'est avéré que le recours trop systématique aux produits dérivés dans la gestion de portefeuille a pour effet vicieux d'amplifier l'instabilité financière en raison du fort effet de levier, mais aussi des tendances qu'ont certains gestionnaires à jouer sur des opérations de plus en plus spéculatives susceptibles de provoquer des défaillances en chaine. [...]
[...] Si dans trois mois le Dollar baisse tel que le cours Euro/Dollar soit à alors le portefeuille aura enregistré une perte de x 500 000) - ( x = euros. Néanmoins, sur le marché des changes à terme, le gérant rachète les futures à un cours inférieur au cours de vente ; il fait un gain sur les futures de ( / ( / = euros. Le gain sur les futures compense donc exactement la perte d'opportunité. La position est couverte. [...]
[...] Le Bêta est un indicateur qui détermine dans quelle proportion les évolutions d'un actif et du marché sont corrélées. Il est donc très utile si on veut calculer le nombre d'options sur indice nécessaires à la couverture d'un portefeuille. Comment obtenir le Bêta d'un portefeuille ? On suppose un portefeuille de N actions. Par définition, le d'un portefeuille est donné par : = Cov (Rp,Rm) / Var Soit Ri la rentabilité de l'action i et wi la proportion du titre i dans le portefeuille Alors par linéarité d'une espérance mathématique on obtient : Rp = ( wi . [...]
[...] - L'usage important des options dans cette stratégie impose aux gestionnaires une discipline stricte. - Le caractère flexible de cette stratégie permet de profiter des effets de micro-tendances, de bloquer les plus-values et de produire ainsi des rendements réguliers, dans un souci de performance absolue L'arbitrage 2 Quid ? Les stratégies d'arbitrage cherchent à tirer profit des incohérences qui peuvent exister entre les prix de certains actifs. Par exemple, les gestionnaires peuvent avoir recours aux obligations convertibles qui sont des obligations nues ajoutées d'une option d'achat Comment ? [...]
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