Les trackers, également appelés Exchange Traded Funds (ETF) en anglais, sont de nouveaux instruments financiers qui se sont rapidement imposés dans le portefeuille des différents investisseurs. Ils ont pour objectif de répliquer, de « traquer » un indice de référence : ce sont donc des fonds indiciels mais présentant des caractéristiques particulières.
Ils apparurent pour la première fois aux Etats-Unis en 1993. A cette époque, l'un des principaux opérateurs boursiers de la place New-yorkaise, l'American Stock Exchange (ou l'AMEX), affichait un très faible volume de transactions. Menacé de faillite, l'opérateur se mit alors à la recherche d'une innovation financière capable de relancer son activité. Il lança donc un tout nouveau produit, le SPY, dont le but était de répliquer l'indice Standard & Poors 500, considéré comme l'indice boursier le plus important aux Etats-Unis, puisqu'il est composé des valeurs appartenant aux 500 entreprises américaines ayant la plus grande capitalisation boursière. Ainsi, le premier tracker fut créé (...)
[...] Il obtient donc au final 200% de la performance inverse d'un indice plus un rendement monétaire. Deux indices seulement servent de sous-jacents à ces trackers, il s'agit du CAC 40 ainsi que du DJ Euro Stoxx 50. Ces ETF ont été cotés pour la première fois en bourse en 2007. Et ceci a été une importante innovation dans le domaine des instruments d'investissement, puisque la bourse offre désormais un potentiel de gain, peu importe son évolution. La preuve de leur succès réside dans le montant de leurs encours. [...]
[...] Ensuite, depuis 2003 et l'arrivée des options sur trackers, il est possible d'appliquer une stratégie optionnelle à ces produits financiers. L'investisseur pourra ainsi jouer à la hausse ou à la baisse directement sur les trackers. Cependant, tous ne sont pas éligibles aux options, pour l'être, ils devront remplir certaines conditions : Le tracker devra être créé depuis plus de trois mois, répliquer un indice largement connu et diffusé dans le monde et faire l'objet d'au moins cinq transactions par jour. [...]
[...] Ces titres sont d'ailleurs repris dans un seul et même indice, le DJ Stoxx 600. Le but des indices SGI WISE est de surperformer les indices classiques, tout en réduisant leur volatilité. Ce modèle est efficient à partir du moment où les observations faites dans le passé continuent à se reproduire dans l'avenir. Mais en revanche, si les biais comportementaux viennent à se modifier, ce modèle deviendra obsolète. Aujourd'hui, un seul de ces indices est utilisé pour l'élaboration de trackers. [...]
[...] Vient ensuite l'allocation tactique, qui consiste à sélectionner les valeurs au sein des zones géographiques et des secteurs précédemment sélectionnés par l'allocation stratégique. Il s'agit donc ici d'effectuer du stock-picking où le but est d'obtenir un portefeuille diversifié proche d'un indice de référence, en sur pondérant les valeurs offrant un bon potentiel de gains et en sous pondérant celles qui risquent de voir leur cours baisser. Mais rechercher la surperformance des marchés ne veut pas dire que l'on va l'obtenir forcément. [...]
[...] Pour cette raison, les options américaines sont celles qui sont le plus souvent utilisées. L'indice SBF 120 représente les 120 valeurs françaises les plus importantes et les plus liquides, c'est-à-dire celles comprises dans le CAC 40, ainsi que les 80 valeurs les plus liquides parmi les 200 plus grosses capitalisations boursières françaises. L'indice MSCI EMU est composé de 295 valeurs de la Zone Euro ayant une moyenne ou une grande capitalisation et choisies afin d'obtenir une bonne répartition sectorielle. Dans ce cas, le portefeuille de titres n'est pas géré par l'investisseur lui-même, mais par une société de gestion, qui en fonction du profil de risque du client va investir dans tel ou tel actif financier, et effectuer par la suite des arbitrages. [...]
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