L'enjeu de la théorie du choix de portefeuille formulée pour la première fois en 1952 par Markowitz, est de résoudre un problème de décision financière en situation de risque, consistant à choisir des actifs financiers dont les rendements sont aléatoires.
Les deux critères à considérer en vue d'un investissement sont le rendement moyen et le risque.
A partir de l'analyse des séries chronologiques d'un actif, on détermine la moyenne et la variance des taux de rendement passés, qui permettent d'estimer l'espérance et la variance (mesure du risque) du taux de rendement futur. L'espérance du rendement du portefeuille est égale à la moyenne pondérée des espérances des rendements des titres qui le composent.
[...] La façon dont les investissements sont perçus influence la composition des portefeuilles. ( le choix de portefeuilles efficients L'approche traditionnelle quand elle est utilisée peut l'être de façon erronée ou partielle Benzion, Haruvy et Shavit [2004] ont mené des tests sur la propension des individus à former des portefeuilles placés sur la frontière efficiente (trois types d'actifs : obligation, action et put sur cette action). o Les portefeuilles obtenus par les individus sont faits d'allocations convergeant rapidement vers celles des portefeuilles se trouvant sur la frontière efficiente quand les possibilités de couverture sont limitées. [...]
[...] Ces développements théoriques ajoutés à de nombreuses anomalies empiriques ont contribué à remettre en cause la théorie des choix de portefeuille. problème de diversification insuffisante Selon Holden et VanDerhei, les salariés investissent davantage dans les actions de l'entreprise dans laquelle ils travaillent. Huberman ajoute que l'attractivité d'un investissement augmente avec son aspect familier. Ce home biais peut être expliqué par une perception erronée de la probabilité des rentabilités futures [Kilka & Weber] La diversification des portefeuilles constitués est bien moindre que celle prévue par Markowitz. [...]
[...] La combinaison du titre sans risque avec les portefeuilles composés uniquement de titres risqués conduit à l'extension de la zone des portefeuilles réalisables, du fait des possibilités illimitées de prêt et d'emprunt, et à une nouvelle frontière d'efficience, au-dessus de l'ancienne et de forme rectiligne. Le risque du portefeuille est alors fonction de la seule part investie en actif risqué. Si un agent a une forte aversion au risque, la part de sa richesse qu'il prête au taux Rf est importante, et inversement. [...]
[...] ; Que sais-je?, PUF o Principes de Finance Moderne ; Goffin, R. [...]
[...] La Var ainsi obtenue correspond à la perte qui a une probabilité α d'être pire que le rendement du portefeuille. ( La théorie comportementale du portefeuille Echo au concept de semi-variance, Roy avance qu'un des critères de décision serait que la richesse de l'investisseur ne descende pas en dessous d'un seuil de subsistance Le succès actuel des produits à capital garanti ne réfute pas ce postulat. En 1977, Arzac et Bawa complètent le modèle de Roy en étudiant l'utilisation de la richesse excédentaire (au dessus du seuil de subsistance) de l'investisseur : la maximisation de l'espérance de richesse. [...]
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