Description du fonctionnement du système bancaire français dans un exposé de 7 pages.
Le système bancaire représente aujourd'hui entre 3 et 4 % du PIB, et environ 400000 salariés , près de 1800 établissements de crédits (banques, banques mutualistes ou coopératives, Caisses d'épargne et de prévoyance, caisses de crédit municipal, sociétés financières et institutions financières spécialisées), dont environ 400 banques.
[...] D'une part, les taux créditeurs baissent plus vite (baisse quasi immédiate des taux accordés aux clients qui empruntent) que les taux débiteurs (relatifs aux ressources des banques). Cela s'explique par l'importance, dans les ressources des banques, des dépôts à rémunération administrée (c'est-à-dire fixé par une procédure réglementaire comme par exemple le taux servi sur un plan d'épargne logement) et des obligations ; d'où une diminution des marges. D'autre part, les taux d'intérêt réels positifs favorisent les placements financiers des agents au détriment des dépôts bancaires. A. La crise a des causes externes. [...]
[...] De plus, plus de 70% des embauchés ont moins de 30 ans. Les profils sont de plus en plus variés, offrant leur chance à des formations et profils très divers. La banque accompagne de nombreux jeunes non qualifiés des embauchés ont un niveau BAC ou inférieur) et les forme pour tenir une place de niveau BAC +2. La formation continue est aussi un atout majeur des banques et une priorité, puisqu'en moyenne 1700€ par salarié ont été dépensés dans la formation continue, soit deux fois plus que la moyenne tous secteurs confondus. [...]
[...] Le rôle du marché monétaire. Jusqu'aux réformes de 1985, le marché monétaire est un marché interbancaire fermé sur lequel seules les institutions financières interviennent pour échanger de la monnaie centrale contre des effets publics ou privés. Les agents non financiers en sont exclus. Les entreprises dans leurs opérations de court terme (opérations de trésorerie) ne peuvent, ni se financer, ni placer directement sur le marché monétaire et doivent s'adresser aux banques. Le marché monétaire, réformé en 1985, comporte deux compartiments, le marché interbancaire (MIB) et le marché des créances courtes négociables, ouvert aux agents non financiers. [...]
[...] En effet, le cloisonnement du système financier se traduisait principalement par l'existence de formes privilégiées de collecte des ressources ; l'exemple le plus net en est l'exclusivité, conférée aux Caisses d'épargne et au Crédit mutuel, de livrets défiscalisés. Le décloisonnement s'est donc manifesté par la banalisation des produits : de nouvelles formes de collecte des ressources sont créées dans l'ensemble des établissements de crédit. Deux ont connu un grand développement, les CODEVI (Comptes d'épargne pour le développement industriel) et les livrets d'épargne populaire livrets défiscalisés qui peuvent être indifféremment ouverts dans les banques, dans les Caisses d'épargne ou à la Poste. Dans le même esprit on procède a une “débonification”. [...]
[...] La loi bancaire de 1984. La loi bancaire de 1984 répond à trois motivations : Motivation juridique : harmonisation des statuts et rationalisation du contrôle de l'activité bancaire. Motivation économique : les banques relevant du cadre défini en 1945 ont vu leur importance relative décroître au profit des établissements à statut légal spécial, dont les privilèges, par ailleurs, cessent d'être justifiés. Motivation technique : le développement des nouvelles techniques financières (plus hybrides, relevant à la fois des crédits et des titres) et de nouvelles technologies impose une harmonisation juridique, afin qu'elles puissent être mises en œuvre par tous les établissements financiers dans des conditions analogues. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture