Sur le marché, les taux sont soumis à une variation régulière et journalière. Cette variation des taux produit deux impacts. Tout d'abord, elle a un impact sur la rentabilité des banques : en variant, les taux produisent des effets différents sur le rendement des investissements. L'exemple des crédits bancaires illustre le mieux cette proposition.
Par ailleurs, la variation des taux d'intérêt impacte aussi de manière significative le coût de financement des banques. C'est l'exemple des dépôts ou des certificats de dépôts. Ainsi, le risque selon lequel la variation des taux d'intérêt affecte négativement le rendement ou le coût d'une institution financière est chose courante de la gestion actif/passif bancaire.
La variation des taux a aussi un impact sur la solvabilité. En effet, la variation des taux d'intérêt modifie la valeur actualisée (en fonction du taux au jour le jour) des actifs et des passifs de la banque. Ainsi, pour être solvable, une banque doit avoir la valeur actualisée de ses actifs supérieure à celle de ses passifs. En effet, en cas de problème, la banque doit être capable de rembourser toutes ses dettes (dépôts des clients), ce qui signifie qu'elle doit vendre une partie de ses actifs (crédits qu'elle a contracté avec ses clients).
[...] L'exemple des crédits bancaires illustre le mieux cette proposition. Par ailleurs, la variation des taux d'intérêt impacte aussi de manière significative le coût de financement des banques. C'est l'exemple des dépôts ou des certificats de dépôts. Ainsi, le risque selon lequel la variation des taux d'intérêt affecte négativement le rendement ou le coût d'une institution financière est chose courante de la gestion actif/passif bancaire. Un impact sur la solvabilité La variation des taux d'intérêt modifie la valeur actualisée (en fonction du taux au jour le jour) des actifs et des passifs de la banque. [...]
[...] La banque A réalise donc un profit de Année 2 : Les taux d'intérêt peuvent bouger. La banque A est donc incertaine sur le coût de son refinancement. Si le taux reste à : elle réalise toujours de profit. Si le taux baisse à : 100M*(0,10-0,08)= (profit). Si le taux augmente à 11% : 100M*(0,10-0,11)=-1M€ (perte). Si le taux augmente de plus de : la banque A réalisé une perte sur 2 ans. Risque de réinvestissement Le risque de réinvestissement est le risque selon lequel le rendement de réinvestissement baisse en dessous du coût de financement des passifs lorsque l'échéance des actifs est inférieure à l'échéance des passifs. [...]
[...] Cette analyse du risque de taux se fera toujours du point de vue du siège de la banque. L'analyse des impasses La mesure du risque de taux via l'analyse des impasses est fréquemment utilisée chez les banques ou les institutions financières de dépôts de petite taille. L'analyse des impasses s'appelle également repricing model ou funding gap model. Ce modèle est basé sur la valeur historique (book value). Cela signifie que les opérations sont enregistrées à la valeur où la banque achète son titre. [...]
[...] On a donc : CGAP1an = RSA 1an RSL 1an = (50 + 40 + 30 + 35) (20 +40 +20 + 60) = 15 Le ratio du GAP Ratio du gap = CGAP / actifs Il montre la direction de l'exposition à la variation du taux d'intérêt. Il montre aussi l'échelle de l'exposition en tant que proportion des actifs. Dans l'exemple précédent (exemple on a : Ratio du gap : 15/20 = Cela signifie que par rapport à mes actifs totaux vont être affectés par le risque de refinancement s'il y a une variation du taux d'intérêt. [...]
[...] Elle possède aussi des actifs pour 100 ; taux d'intérêt = ; échéance = 1 an. On remarque donc que l'échéance des passifs est plus longue que celle des actifs. Année 1 : 100M*(0,10-0,09)=1M€ (profit) Année Les taux peuvent fluctuer. La banque B est donc incertaine sur le rendement de son réinvestissement. Si taux reste à 10% : (profit) Si le taux baisse à : 100M*(0,08-0,09)= (perte) Si le taux augmente à 11% : 100M*(0,11-0,09)= (profit) Si le taux baisse de plus de profit négatif sur 2 ans On comprend ainsi que l'impasse (le gap) est la différence entre le montant des actifs sensibles aux taux (RSA, rate sensitive assets) et le montant des dettes sensibles aux taux (RSL, rate sensitive liabilities). [...]
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