Dissertation présentant les arguments en faveur de la régulation de la finance internationale et ses limites. Les crises financières des années 90 ont ébranlé les économies émergentes et ont amené les différents acteurs internationaux à renforcer le système financier international. Est-il alors nécessaire de réguler la finance internationale. Le système actuel est-il viable et permet-il à toutes les économies de profiter de la libéralisation financière ?
[...] Même si des instances internationales s'efforcent de réguler cette situation, leur pouvoir d‘action reste en revanche insuffisant. C'est pourquoi des solutions basées sur différents critères ont été envisagées et ne demandent qu'à être appliquées efficacement. [...]
[...] - Le rôle des places off-shore terrains privilégiés de l'évasion fiscale et du blanchiment d'argent, qui garantissent le secret des transactions et constituent des refuges en cas de poursuites juridiques. Elles jouent un rôle de carrefour dans les échanges financiers. III. Comment réformer la finance internationale ? A. Impact de la taxe Tobin sur les mouvements de capitaux : Cette taxe porterait sur toutes les opérations de change privées, avec un faible taux, afin de ne pas affecter les mouvements de capitaux à long terme. [...]
[...] PROBLEMES MONETAIRES ET FINANCIERS INTERNATIONAUX Faut-il réguler la finance internationale ? Introduction : La fin du système de Bretton Woods (abandon des régimes de taux fixes et d'étalon) a été le point de départ de la libéralisation financière internationale. Depuis ces 20 dernières années, elle s'est articulée autour de 3 axes majeurs : la désintermédiation, la déréglementation et le décloisonnement. Cette idée avait pour but d'offrir à l'économie mondiale un meilleur moyen de financement. Mais les crises financières des années 90 (Mexique en 1994, Asie en 1997) ont ébranlées les économies émergentes et ont amenées les différents acteurs internationaux à renforcer le système financier international. [...]
[...] Les effets contrastés du système financier international A. Une finance libéralisée théoriquement vertueuse 1. Une meilleure couverture des risques - Les instruments financiers ne pouvant supprimer les risques, les instruments de couverture occupent ainsi une place importante sur les marchés financiers soit en baissant les risques associés aux opérations, soit en constituant des supports directs - Les produits dérivés, qui regroupent l'ensemble des éléments financiers mis en place sur les marchés à terme, constituent les éléments techniques de cette couverture de risque 2. [...]
[...] - Meilleure identification des facteurs de vulnérabilité - Amélioration de la qualité de l'information pour rendre les marchés financiers plus crédibles - Anticipation par les autorités publiques de l'entrée dans une phase de spéculation et en informer les opérateurs Des mesures macro économiques - Viser un taux d'inflation bas - Mettre en place des taux de changes flottants (un taux de change fixe ne serait valable que si il était possible de maintenir la monnaie ou si il existait une monnaie commune ou une caisse d'émission) Les ratios prudentiels : - Le ratio Cooke permettrait de renforcer la solidité et la stabilité - Ce ratio est un taux de imposé aux banques par rapport à leurs fonds propres. Il a donc pour but de limiter leur engagement. Conclusion : Les crises financières à répétition ont montré les défaillances d'une finance internationale à savoir mobilité et volatilité trop importante des capitaux, placements à risque ou encore opacité des mouvements financiers. [...]
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