Rationnement de crédit, revue de littérature, imperfections sur le marché, nformation imparfaite, théorie des collatéraux, théorie des contrats
Le rationnement du crédit est un État de marché où la demande excède l'offre pour le taux d'intérêt appliqué par les banques et qui est inférieur à son niveau d'équilibre Walrasien.
Le rationnement du crédit peut être le cas dans lequel certains agents reçoivent des prêts alors que des individus identiques, qui sont prêts à emprunter aux mêmes conditions ne pourront pas être satisfaits. C'est la forme la plus pure de rationnement du crédit qui survient même quand il y a une information parfaite. Ceci est le résultat d'un changement dans la disponibilité du crédit et non pas d'un changement dans les taux d'intérêt.
Le rationnement du crédit peut être exprimé par une situation où une firme se trouve rationnée quand l'offre de dépôt change et le taux de dépôt augmente alors qu'elle a reçu auparavant un prêt quand l'offre de dépôt a augmenté et le taux de dépôt a diminué. Pour cette firme, c'est la disponibilité du crédit (l'offre de dépôt) et non pas les taux d'intérêt affichés qui précisent si la firme sera rationnée ou pas.
Le type « Redlining » du rationnement du crédit peut être confondu avec le rationnement du crédit pur puisque l'offreur du crédit classe les demandeurs du crédit en un grand nombre de groupes et dans chaque groupe il y a un petit nombre d'emprunteurs qui seront rationnés : c'est le groupe « redlined » qui peut avoir presque les mêmes caractéristiques que les emprunteurs dans le groupe qui obtient le crédit. Ici le terme redlining signifie le seuil au-delà duquel la banque estime être en situation de risque.
[...] Ce que signifie que le rationnement devrait se produire, particulièrement dans les classes des taux les plus élevés. Il s'ensuit que lorsque les conditions changent rapidement nous pourrons s'attendre à ce que toute la structure des taux serait en retard .Par conséquent, celle-ci aurait tendance à être plus élevée ou plus basse pendant un certain temps que celle des taux optimaux. Ces considérations fournissent la clé de la dynamique de rationnement RATIONNEMENT DANS UN CONTEXTE SANS INCERTITUDE ET SOUS L'EXISTENCE D'IMPERFECTIONS SUR LE MARCHÉ A la fin de la deuxième Guerre Mondiale vint la doctrine de disponibilité comme une alternative aux systèmes de pensée théorique et empirique communément admises jusque-là sur les arrangements monétaires et l'efficacité de la politique monétaire (Jaffee, 1971). [...]
[...] Soit le revenu prévu de la banque. La distribution du revenu signifie que le revenu de la banque R est distribué entre les demandeurs de fond selon une fonction G. Alors pour R [...]
[...] Jaffee (1971) a indiqué que les conclusions de base qui peuvent être extraites de la théorie de la disponibilité peuvent être résumées comme suit: L'analyse avait une signification limitée et indépendante d'une théorie du rationnement du crédit. Si on veut expliquer pourquoi les banques restreignent la disponibilité de crédit, on doit préalablement chercher la cause dont les banques n'élèvent pas simplement le taux d'intérêt qu'elles chargent à leurs clients, c'est-à-dire, pourquoi ne pas rationnés par les prix. Toute théorie du rationnement du crédit devrait répondre à cette question. [...]
[...] Les premiers modèles, d'inspiration Walrasienne, ignoraient la monnaie, qui n'était qu'un instrument d'échange et une unité de compte. La monnaie était neutre et seules les variations de prix relatifs affectaient les comportements des agents. Dans la lignée des évolutions apportées aux MEGC originels, des efforts ont été entrepris pour rendre la monnaie non neutre et incorporer une sphère monétaire et financière: nous parlons de MEGC financier, par opposition aux modèles réels. Plusieurs modèles ont été construits dans cette optique mais un bon nombre de modélisations en MEGC renoncent toujours à cet élargissement. [...]
[...] En outre, tant le rendement attendu comme la variance des obligations privées a été plus élevé que les obligations gouvernementales. Scott, à la suite de Markowitz (1952), a étudié deux types de fonction d'utilité. Dans l'une des banques maximisant le rendement attendu avec la restriction plafonné à risque tandis que dans l'autre, a été considérée comme une fonction d'utilité plus générale où l'on pouvait donner la possibilité de substitution entre risque et rendement. Les conclusions obtenues dans les deux cas étaient assez semblables. [...]
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