Dans un environnement instable marqué par l'incertitude, la gestion efficace des risques financiers est devenue une nécessité. Ces dernières années, le domaine de la gestion des risques a connu de profondes mutations. Ces dernières s'inscrivent dans le cadre d'un processus de gestion des risques financiers (essentiellement de marché) que nous essayerons de présenter dans ce qui suit. Mais avant cela nous entamerons notre exposé par une définition du risque de marché.
Le risque de marché est le risque de fluctuations dans les valeurs du portefeuille dues aux mouvements dans le niveau ou la volatilité des prix de marché. Il peut être attribué à différents facteurs de risque de marché : taux d'intérêt, cours des actions, taux de change, etc.
[...] Le deuxième est propre à chaque titre et dépend (peut diminuer ou augmenter) des informations publiées sur chaque entreprise de la cote. Le taux de change Depuis l'abandon du système de Bretton-Woods et l'instauration du système de change flottant, les fluctuations du taux de change sont devenues une véritable source de risque et de ce fait peuvent engendrer des pertes énormes, surtout pour les investisseurs opérant à l'international. Prenons l'exemple d'un investisseur qui détient dans son portefeuille des actions américaines, ce dernier peut subir amplement l'impact de la diminution de la valeur du dollar, et par conséquent la valeur de son portefeuille se trouve réduite. [...]
[...] Nous avons reporté le détail des calculs pour les 13 premiers jours de l'historique dans le tableau ci-dessous. Le rendement logarithmique pour la date t-250 et l'actif A est égal à ln (100,98) ln (100) = 0,009752 c'est-à-dire 0,98%. Si nous appliquons ce choc au prix actuel, nous obtenons un prix choqué égal à 244*(1+0,009752) = 246,37 euros. Si les chocs historiques observés il y a 250 jours se reproduisent, le PnL est égal à * 246,38 136,83 + 313,61) * 244 135 + 315) = 1,54 euro. [...]
[...] Méthode historique ou non paramétrique Cette méthode est la plus simple et la plus intuitive. Elle se base sur les séries d'historiques des facteurs de risque pour déduire une distribution empirique des rentabilités du portefeuille. La forme de la distribution n'est donc pas définie à priori. Là encore, on fait l'hypothèse que la distribution est stationnaire, c'est-à-dire que le comportement futur reproduira le passé. La VaR s'obtient ensuite en déterminant la rentabilité du portefeuille correspondant au seuil de confiance choisi. [...]
[...] Si le portefeuille est composé d'instruments dont le comportement est linéaire par rapport aux facteurs de risque, alors la volatilité du portefeuille s'obtient directement à partir de la matrice de variance- covariance des facteurs de risque. La VaR est une fonction linéaire de la volatilité du portefeuille. La distribution de la loi normale est supposée stationnaire, c'est-à-dire qu'elle va rester la même dans le futur. La rentabilité du portefeuille est décomposée linéairement en fonction de ces facteurs de risque et des sensibilités du portefeuille à ces facteurs sur la période considérée. [...]
[...] Celui- ci ne doit pas être trop court pour que l'estimation soit significative statistiquement. Il ne doit pas être trop long non plus, car les caractéristiques des facteurs évoluent au cours du temps. En général, on prendra les cinq dernières années d'historique. L'avantage de cette méthode est qu'elle ne suppose pas une forme de distribution particulière à priori. Cependant, ceci la rend très sensible à la qualité des données. En effet, il suffit de quelques données incohérentes pour perturber le résultat. Cette méthode est rapide à mettre en œuvre. [...]
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