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On appelle monnaie l'ensemble des liquidités qui permettent les transactions marchandes. À quoi sert et à quoi ressemble la monnaie ? Aristote a défini trois fonctions principales de la monnaie : l'unité de compte, l'intermédiaire des échanges, une réserve de valeur.
Les économistes néoclassiques considèrent la monnaie comme un objet économique, régie elle aussi par la loi de l'offre et de la demande, à la différence qu'elle est désirée pour le service qu'elle rend et non pas pour elle-même. Un long processus de dématérialisation de la monnaie s'est créé dans nos économies modernes. Aujourd'hui, la monnaie que nous utilisons est principalement scripturale. La monnaie fiduciaire reste présente, via les billets et les pièces en euros émis par la BCE en Europe par exemple. C'est une monnaie qui repose sur la confiance en sa valeur.
[...] - Pour les keynésiens, la monnaie est active, elle a un rôle dans l'amélioration des performances économiques. Selon Keynes, la monnaie peut être désirée pour elle-même, dans le but d'être « thésaurisée » en vue de détenir des « encaisses de précaution » afin de faire face aux aléas de la vie, ou dans un but de spéculation afin de réaliser des profits. Ainsi la monnaie n'est pas demandée dans le but d'acquérir un bien. - Enfin, pour les monétaristes, la monnaie est active, mais son utilisation est surtout nocive à l'économie. [...]
[...] De nombreux sites internet permettent de régler les achats en Bitcoins. Création crypto monétaire par minage : elle suit un schéma utilisant des algorithmes qui a pour objectif de reproduire la découverte de l'or. Elle demande un investissement soutenu en matériel informatique, et la dépense énergétique est élevée. Pour conclure, l'impact des crypto monnaies sur le grand public reste relativement faible. Le réseau de paiement reste limité. Le risque de déflation ou à l'inverse d'hyperinflation demeure élevé. Son utilisation est illégale dans certains pays (Algérie, Arabie Saoudite, Vietnam . [...]
[...] La Banque de France donne une analyse régulière de la balance des paiements française. VIII. Les relations monétaires et financières internationales A. Le Système Monétaire International (SMI) Il définit les méthodes utilisées pour l'échange de biens, de services et de dettes entre les pays du monde avec des devises différentes. Il a connu une évolution au cours du temps, en passant par un système d'étalon-or, étalon de change or multipolaire, étalon de change-or basé sur le dollar, puis changes flottants. [...]
[...] Au sein des marchés financiers, il faut distinguer le marché primaire du marché secondaire. - Le marché des actions va permettre la négociation de titres de propriété des entreprises cotées. Ainsi ces entreprises vont pouvoir financer leur développement par augmentation de leur capital. Les investisseurs deviennent alors actionnaires et perçoivent en retour des dividendes. - Le marché obligataire sert quant à lui aux entreprises, aux institutions financières ou encore à l'État à emprunter des capitaux à moyen ou long terme selon la durée de vie de l'obligation. [...]
[...] C'est une monnaie virtuelle émise de pair à pair, où chaque entité du réseau est à la fois serveur et client, sans la nécessité d'une banque centrale, utilisée avec le moyen d'un réseau informatique décentralisé. Ces monnaies utilisent le principe de la cryptographie, et associent l'utilisateur aux processus d'émission ainsi que du règlement des transactions. Pour protéger des contrefaçons électroniques, elles utilisent un système de validation appelée « la preuve de travail ». La majorité d'entre elles échappe au contrôle des États et des banques centrales. [...]
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